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31/05/2015

Discours prononcé par Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou Cérémonie de mémoire et de fidélité devant le monument du Comte de Chambord à Sainte-Anne d’Auray

Monu.jpegMessieurs les Présidents

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs

Chers Amis,

Sur cette terre bretonne, une nouvelle fois se retrouvent les Bourbons et ceux qui leurs demeurent fidèles ; ceux qui continuent à mettre leur espoir dans le modèle de société qu’avaient su créer les mille ans de royauté française.
Cent douze ans après la mort du Comte de Chambord nous voici réunis pour lui rendre l’hommage qui lui revient. Je suis heureux de pouvoir remercier en premier à travers son Président, l’association Saint-Henry qui, depuis un siècle, entretient ce monument. Ainsi, année après année, des pèlerinages placés notamment sous l’égide de l’Union des Cercles Légitimistes, peuvent s’y tenir pour honorer celui que l’histoire reconnaît comme Henri V. Plusieurs fois invité, je n’avais encore pu m’y rendre. Je suis très heureux que ce puisse être le cas aujourd’hui et que la Princesse Marie-Marguerite puisse être à mes côtés. Il s’agit en effet d’un lieu important du souvenir.

Mais le souvenir ne se suffit pas à lui seul.
Nous connaissons tous les mérites du Comte de Chambord, roi de l’exil, qui fut une des personnalités incontournable de son siècle, tant en France que sur la scène internationale.
Sa mémoire est importante aussi pour notre époque. Les qualités de l’homme et les idées qu’il ne cessa de défendre peuvent nous aider, aussi et toujours, à préparer l’avenir. Le Comte de Chambord n’était pas un homme du passé. Ses écrits montrent combien il avait le sens des événements et comme il voyait les problèmes de son temps. Il a su ainsi encourager ceux qui se préoccupaient des questions sociales dans un monde en pleine mutation institutionnel et économique. N’est-ce pas là un appel pour nous-mêmes. Notre génération est confrontée également à des transformations de grande ampleur. La mondialisation des échanges modifie les rapports de force, comme au XIXe siècle la centralisation remettait en cause les libertés locales. À l’exemple du Comte de Chambord, il nous appartient, à tous, de voir comment nous pouvons réfléchir et agir en fonction des nouveaux enjeux. Ne pas rester figés sur la nostalgie d’un monde passé mais créer le monde de demain sur les principes de la tradition.
Tel est bien, en effet le message du Comte de Chambord. Être ouvert à son temps, ce n’est pas en accepter benoîtement les dérives et les propositions contre nature. Au contraire il s’agit de prolonger la mission de progrès qui a toujours été celle de la royauté française. Il y a cent cinquante ans l’héritier de la Couronne était confronté à la société industrielle et à ses dérives. Ce sont ces dernières qu’il refusa et notamment les conditions faites aux ouvriers, mais pas les progrès économiques. Ce qu’il rejetait c’était une économie perdant ses repères et la naissance des premiers désordres qui se traduisaient par des atteintes à la dignité de l’homme. De nos jours nous sommes confrontés à une grave crise éthique. Notre société acceptera-t-elle des débordements contre nature qui remettent en cause les fondements de la vie ? La famille est attaquée et peine à maintenir son rôle d’éducatrice et de protectrice de la vie. De la naissance à la mort, l’homme est actuellement confronté à des multiples assauts. Redonner du sens à la vie. Être des porteurs d’espoir. Ré-enchanter la société, tel est notre devoir.
Il s’impose à l’égard de notre pays et à tous les Français. N’ayons pas peur ! Ne soyons pas découragés,
C’est tout un symbole que de pouvoir le rappeler ici, à Sainte-Anne d’Auray. Nous sommes ici dans un lieu de pèlerinage parmi les plus importants de France. Un lieu qui a été honoré de la visite du saint Pape Jean-Paul II, en 1996. Ce Pape fut celui d’un combat qui paraissait bien improbable, la chute du communisme. Le Comte de Chambord fut aussi l’homme des combats qui paraissent impossibles. Il n’est pas remonté sur le trône de ses ancêtres mais il a conservé intact le principe de la royauté sans l’affadir, ni le compromettre.
Il nous appartient de continuer son œuvre de fidélité et d’espoir, et de lui rendre l’hommage qui lui revient.
Devant ce monument, souvenons-nous que nous sommes les veilleurs de la mémoire, en charge de transmettre des valeurs dans lesquelles nos enfants puiseront pour continuer à écrire l’histoire de France.

Merci de m’avoir écouté.

Louis duc d’Anjou

Visite de Louis de Bourbon au Champ des Martyrs à Brec’h, en hommage aux combattants de la chouannerie

dieu.jpegMonsieur le Maire,

Mesdames et Messieurs,

Chers Amis,

Chers Amis de la fidélité et du souvenir,

Nous voici réunis en un lieu qui marque le souvenir de bien des sacrifices survenus après beaucoup d’espoirs, mais aussi un lieu qui symbolise bien des regrets. Pourtant, le succès semblait à portée de mains ; la présence d’un Prince à proximité était un évènement considérable et si attendu ; l’aide des anglais était susceptible de contribuer à la victoire de façon décisive. Le drapeau blanc pouvait, leur semblait-il, retrouver le chemin de Paris depuis la Bretagne fidèle !

L’histoire ne s’est pourtant pas déroulée ainsi et la terre a rougi du sang des victimes sacrifiées à leur conviction pour une société dans laquelle Dieu devait avoir la première place, à la défense de leurs prêtres et de leur foi, à leur sens de l’honneur et à la conception qu’ils avaient des libertés provinciales, jamais remises en cause depuis l’union de la Bretagne à la France.

Épisode tragique de la guerre menée par les Chouans qui avaient mis tous leurs espoirs dans le débarquement de Quiberon, première étape vers le retour de l’héritier des lys sur son trône. Cela aurait épargné bien des souffrances et des vicissitudes au peuple français et en particulier une guerre civile, prémisse de toutes celles que les dix-neuvième, vingtième et début de vingt et unième siècles devaient connaître[...]

Je me permets de paraphraser l’illustre Chateaubriand pour dire que le sang de vos aïeux teinte pour l’éternité la bannière de France. Il faut leur rendre hommage. Le souvenir du sacrifice de ces milliers de victime demeure présent et leur mort, il y a deux cent vingt ans, n’a pas été vaine. Le fait même que, plus de deux siècles après, cet épisode tragique soit encore si présent dans les mémoires, atteste de son poids pour notre époque pourtant si chargée en génocides de toutes sortes.

À plusieurs reprises ce « Champ des Martyrs » a été honoré par des visites princières et cela dès la Restauration. La Duchesse de Berry est venue inaugurer ce monument. Je me souviens encore que ma Grand-Mère qui, lorsque j’étais jeune, présidait à ma place de nombreuses cérémonies, est venue s’y recueillir. Elle aimait cette région et où elle passa de longs séjours d’été dans une maison amie. Lors de mes précédents voyages en Bretagne je n’avais encore pu y venir. Je suis heureux de le faire, aujourd’hui, en compagnie de la Princesse Marie-Marguerite. Après nous, nos enfants viendront et ainsi le pacte qui lie les Bourbons à la si fidèle Bretagne sera maintenu.

Le souvenir du passé doit nous aider à affronter les malheurs des temps présents. Nous ne devons pas avoir peur de nous engager pour nos familles et nos enfants. En étant les gardiens de la tradition, nous sommes les précurseurs du monde meilleur que nous souhaitons à nos héritiers.

Notre société est aussi confrontée à de nombreuses tourmentes. Certes elles ne mettent pas nos vies en danger comme ce fut le cas il y a deux siècles, mais en attaquant les fondements de la famille, de l’éducation et de la vie, elles sont tout aussi dramatiques pour l’avenir. Mais gardons l’espérance ! « N’ayons pas peur », comme le répétait le saint Pape Jean-Paul II qui est venu en pèlerin lui aussi à Sainte-Anne-d’Auray il y a presque vingt ans.

Placé dans une région dynamique qui accueille chaque année de très nombreux visiteurs et touristes, ce lieu doit demeurer un repère visible, offert à notre société contemporaine en quête de sens. Je ne peux qu’encourager tous les travaux de restauration entrepris par la Municipalité pour que vive ce lieu de mémoire. Les jeunes y puiseront ce qui manque souvent le plus, la gratuité de l’action humaine ; savoir donner de son temps ; risquer sa vie pour des exigences qui dépassent l’individu et ses égoïsmes. Voilà ce que nous apprend ce « Champ des martyrs ». La religion catholique nous enseigne que le sang des martyrs est le terreau dans lequel s’ensemence l’avenir. Ceux qui maintiennent leur souvenir année après année avec dévouement et persévérance doivent aussi être remerciés.

En restant fidèles au sacrifice des anciens, nous sommes aussi les artisans de l’avenir ! Les morts qui reposent ici sont les sentinelles qui protègent notre société

Merci de m’avoir écouté.

Louis duc d’Anjou
31 mai 2015

Discours de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou prononcé lors du dîner du Samedi 30 mai à Vannes

duc-et-la-duchesse-d-anjou-seront-f.jpgMessieurs les Présidents

Mon cousin

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Cher Amis,

Mon épouse, la Princesse Marie-Marguerite et moi-même, sommes vraiment très heureux de nous trouver ce soir parmi vous sur cette terre bretonne où se mêlent si bien modernité et fidélité aux traditions.

La visite que nous y effectuons durant ces trois journées le montre bien. Le tricentenaire de la mort de Louis XIV en fut le prétexte avec les rencontres et réceptions par les différentes autorités durant cette journée passée à Port-Louis et Lorient, et demain notre étape à Sainte-Anne-d’Auray. Son sanctuaire est marqué à tout jamais par les prières que la Reine Anne d’Autriche y adressa pour la naissance tant attendue de l’héritier du royaume. Cela prend tout son sens en cette veille de fête des Mères, occasion pour moi, de saluer toutes les mères ici présentes, à commencer par ma chère épouse.

Mais, comme dans tous nos déplacements, nous avons aussi voulu y associer une approche des aspects les plus modernes de votre région notamment en matière de Défense et d’économie. La royauté, en effet, n’a pas à être une nostalgie mais, au contraire, doit aider à préparer l’avenir. C’est ainsi que nous sommes dignes de l’héritage reçu. Merci donc au Cercle Jean-Pierre Caloc’h d’avoir su organiser ces trois jours qui illustrent tous les aspects de la Bretagne à la fois fidèle à son histoire et si contemporaine.

Tradition et modernité. Il me semble que depuis que je suis devenu chef de la maison Capétienne, héritier des rois de France, c’est le message que je veux faire passer. Les traditions sont peu de choses lorsqu’elles ne sont que conservatisme. Elles sont beaucoup lorsqu’elles permettent d’ouvrir sur le présent et le progrès. Elles sont peu lorsqu’elles ne sont que regrets du passé. Elles sont beaucoup, en étant espoir et encouragement à la jeunesse et à l’innovation.

Ainsi, sur cette terre bretonne qui a su donner lorsqu’il le fallait, son sang pour défendre ses prêtres, son roi et ses libertés provinciale, j’apprécie le travail effectué par toutes les associations qui entretiennent ce souvenir. Elles continuent à être fidèles aux principes qu’incarne la royauté. Ainsi, en plus de votre cercle Jean-Pierre Calloc’h, je veux saluer toutes celles réunies sous l’égide de la Fédération bretonne légitimiste, importante composante de l’Union des Cercles Légitimistes de France. Je veux citer aussi le Cercle Chateaubriand et les différentes associations Chouannes. Ces dernières maintiennent le souvenir de ces épisodes si douloureux souvent occultés alors que toute une province paya un lourd impôt du sang pour être fidèle à Dieu et à son Roi. Mais je sais aussi que cette mémoire est défendue par d’autres que je ne veux pas manquer d’évoquer, à commencer par les municipalités comme celle de Brech qui s’engage dans un important programme de restauration. Ainsi, je suis heureux de confirmer que l’Institut de la maison de Bourbon, l’organisme culturel, voulu par mon Grand-Père, engagera pour ce chantier une partie des fonds qu’il consacre au mécénat. Tous ensembles nous devons œuvrer pour cette mémoire qui est due à la Bretagne mais aussi à toute la France. L’unité est gage de succès.

Doivent s’unir et se conforter toutes les associations, les bonnes volontés publiques et privées, les autorités religieuses et civiles, les forces vives de l’économie et des sciences, les chercheurs et les enseignants.

Nous sommes des héritiers mais nous ne devons pas cacher notre trésor. Nous devons au contraire le faire fructifier. Tel est notre devoir. Nous avons un héritage à transmettre. Nous devons faire vivre et croître ce que nous avons reçu, par respect pour ceux qui nous ont précédés et pour préparer l’avenir de nos enfants.

Merci de m’avoir écouté.

Louis duc d’Anjou

30/05/2015

Visite de Louis XX en Bretagne (29, 30 et 31 mai 2015)

arton202.jpgDiscours prononcés par Monseigneur le Prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou
samedi 30 mai 2015 par VLR Enregistrer au format PDF

En ce tricentenaire de la mort de Louis XIV, fondateur de la ville de Lorient, le successeur des rois de France rend visite à la Bretagne, province dynamique par son travail et par la défense de son identité. Après avoir accordé une interview au quotidien breton Le Télégramme, le Duc d’Anjou rencontre de nombreux acteurs de la vie économique et culturelle.

Samedi 30 mai 2015

Réception par la municipalité de Lorient au musée de la Compagnie des Indes

Madame et Messieurs les Maires et Adjoints,

Colonel,

Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,

Le Comité des célébrations nationales a inscrit cette année Louis XIV au rang des grands anniversaires à commémorer pour le tricentenaire de sa mort en 1715. Il y aura de multiples occasions de rappeler, en de nombreux endroits, la gloire du grand roi… le Roi-Soleil.

Mon épouse, la princesse Marguerite Marie, et moi-même, sommes heureux d’être ici, sur cette terre où l’esprit du roi, et celui de son père, Louis XIII, sont encore présents. Ainsi nous pouvons y évoquer un des aspects si actuels du grand règne bien que pourtant moins souvent mis en avant que d’autres : celui de l’ouverture au monde et du développement urbain et économique qu’elle suscita.

Source et suite : ICI

23/05/2015

Hommage à Ste Jeanne d'Arc (Alsace)

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DISCOURS PRONONCÉ PAR LE PRÉSIDENT DU CERCLE SAINT-MATERNE, LE 9 MAI 2015, AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)
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Chers amis,


Au moment où nous nous retrouvons pour la troisième fois au pied de cette statue pour honorer sainte Jeanne d’Arc, il est bon de rappeler le sens de ce modeste hommage.
Nous nous retrouvons d’habitude le 8 mai, ce qui pour des raisons matérielles n’a pu être possible cette année.
Nous commémorons ainsi la libération d’Orléans le 8 mai 1429, événement fondamental de l’histoire de France, aujourd’hui hélas éclipsé par un autre événement relatif à la Seconde Guerre mondiale...
Pourquoi honorer Jeanne d’Arc ? Pourquoi, bientôt 600 ans après sa mort, continuons-nous à célébrer sa mémoire ? Est-ce simplement parce qu’elle a « bouté » les anglais hors de France ? Qu’en cela elle sera le symbole d’une France « éternelle », aussi bien sous la monarchie que sous la république ?
C’est en tout cas ce à quoi l'on veut la réduire aujourd’hui, au moment où son image est instrumentalisée par de nombreux républicains. Le plus grave dans l’histoire, est qu’ils cachent toute une partie de son message et de sa mission.
Quelle était cette mission ?
Elle l’annonça elle-même lorsqu’elle vint retrouver Charles VII à Chinon et qu’elle le reconnut au milieu de 300 courtisans, alors qu’il ne portait aucune distinction royale : « par moi, le Roi des cieux vous mande que vous soyez sacré et couronné en la ville de Reims, et serez le lieutenant du Roi des cieux qui est roi de France ».
Voilà la véritable mission de Jeanne ! Bien loin des récupérations nationalistes et républicaines ! Aujourd’hui encore, elle est la feuille de route de notre combat.
Quel est ce combat ?
Il se résume en deux points : restaurer la royauté sociale de NSJC ainsi que son lieutenant.
Autrement dit : retrouver l’alliance du Trône et de l’Autel. Car, qu’est-ce que la France, sinon cette alliance entre l’Église et un roi franc avec le baptême de Clovis ?
C’est ça l’identité de la France ! Ce qui fait son essence. Car la France a une vocation surnaturelle. Avec la Révolution, elle a trahi cette vocation et est devenue l’exportatrice dans le monde de funestes idéologies, en un mot : de la société sans Dieu et contre Dieu.
Que dire de l’état de notre pays aujourd’hui alors qu’il semble plonger sans fin vers l’abîme ? Que les usurpateurs qui sont au pouvoir inventent presque chaque jour de nouvelles lois toujours plus scandaleuses ? Qu’ont lieu plus de 200.000 avortements pas an ? Que les institutions du mariage et de la famille sont sans cesse attaquées ? Que notre pays se retrouve à la merci et à la botte de puissances étrangères, notamment via l’Union européenne ? Qu’il est submergé par une véritable invasion migratoire, mais se refuse dans le même temps à soutenir les chrétiens persécutés dans le monde ?
Oui, la situation de notre pays est catastrophique. Elle est la suite logique du reniement de la vocation de la France, conformément à ce que disait saint Remi dans son allocation lors du baptême de Clovis : « Apprenez, mon fils, que le Royaume des Francs est prédestiné par Dieu à la défense de La Sainte Église Catholique et Romaine qui est la seule véritable Église du Christ. Ce Royaume sera un jour grand entre tous les Royaumes et (...) il durera jusqu'à la fin des temps ! Il sera victorieux et prospère tant qu'il sera fidèle à la foi romaine. Mais il sera rudement châtié toutes les fois où il sera infidèle à sa vocation ».
La solution ne viendra pas des partis politiques qui se sont totalement décrédibilisés, divisent continuellement le pays et surtout, promeuvent les valeurs que nous combattons.
Quel parti ne se défend pas d’être le champion de la démocratie, de la république, de l’égalité, de la laïcité ? Et certains osent en plus se présenter comme anti-systèmes, tout en étant justement dans le système et en partageant quasiment tous ses principes ?
Vous voyez bien que cela est impossible et que ces partis soi-disant antisystèmes sont des leurres.
Il est temps de rappeler aux français ce qui a fait leur gloire passée, mais également ce qui est la seule solution d’avenir. L’unité des français ne pourra se faire avec un homme issu d’un suffrage exprimé par une minorité, nous le voyons plus que jamais actuellement. Le roi ne se choisit pas, ainsi cela évite toutes les luttes et les querelles pour accéder au pouvoir. Cela donne de la hauteur et de l’indépendance au pouvoir suprême, et nous en avons plus que jamais besoin.
Nous avons la chance en France d’avoir des Lois, plusieurs fois appuyées par la Providence, qui permettent de désigner de façon incontestable celui qui doit succéder à ses aïeux, actuellement Mgr le duc d’Anjou, Louis de Bourbon.
Comme Jeanne d’Arc jadis avec Charles VII, servons-le, soyons lui fidèles.
Transmettons l’âme de la France à notre entourage, à nos familles, nos enfants, car c’est l’un des biens les plus précieux que nous avons. Il nous a été transmis par des générations de royalistes restés fidèles à l’héritage des Capétiens.
Oui, nous défendons une société qui connaît des lois au-dessus d’elle, où l’homme n’est pas la mesure de toute chose. Nous défendons la société traditionnelle, contre cette société tyrannique où les dirigeants n’ont plus de limite à leur folie !
« Non, la civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété ». Ses mots du grand pape saint Pie X résument toute notre action et notre but. Voilà pourquoi nous ne sommes pas des révolutionnaires, mais des traditionalistes. Non parce que nous voulons une société figée ou arriérée, mais parce que nous savons que l’homme marqué du péché originel sera toujours le même et qu’il ne lui arrive rien de bon lorsqu’il s’écarte des lois voulues par Dieu. Et le XXe siècle en est peut-être le témoignage le plus éloquent...
Ne désespérons pas, retroussons nos manches, travaillons, prions. Suivons l’exemple de celle au pied de laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. Et pour finir, j’emprunterai ces quelques mots au pape Pie XII : « s'il peut sembler un moment que triomphent l'iniquité, le mensonge et la corruption, il vous suffira de faire silence quelques instants et de lever les yeux au ciel pour imaginer les légions de Jeanne D'Arc qui reviennent, bannières déployées, pour sauver la patrie et sauver la Foi. »


Vive le Roy, vive Louis XX !

22/05/2015

Visite Mgr le Duc d’Anjou en Bretagne

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29, 30 et 31 mai 2015

Monseigneur le duc d’Anjou et Madame la duchesse d’Anjou feront une visite officielle en Bretagne (Morbihan), du 29 au 31 mai 2015, à l’occasion du 300e anniversaire de la mort de Louis XIV, fondateur de la ville de Lorient.

Source et suite : ICI

17/05/2015

Journée Louis XIV en Lorraine

Le Samedi 06 juin 2015 à partir de 10h00
rendez-vous sur les hauteurs de la colline de Sion-Vaudémont (54330)

Louis XIV recto.jpg

Le programme

- 10H00 accueil

(stands, animations, diaporama, chants royalistes...)

- 11H00 Conférence par le Père Augustin Pic : Louis XIV et la religion

- 12H30 Pause Déjeuner

- 15H00 Conférence de Philippe Pichot-Bravard : Les idées du duc de Saint-Simon

- 17H00 Clôture

Renseignements et inscriptions

Renseignements : ro.beaudricourt@sfr.fr

PDF - 1.3 Mo
Bulletin d'inscription

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14/05/2015

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h00 le samedi 16 mai 2015, à Nancy (54 000).  baudricourt.gif

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85