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25/08/2013

25 août, Saint-Louis, Roi de France

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Louis IX, né en 1214 et devenu roi de France à l'âge de douze ans, fut très pieusement élevé par la reine Blanche, sa mère, qui lui apprit à préférer mourir plutôt que de commettre un péché mortel. Il aimait à s'appeler Louis de Poissy, lieu où il avait été baptisé, pour marquer que son titre de chrétien était son plus glorieux titre de noblesse. « Méprisant les délices du monde, il ne chercha à plaire qu'à Jésus-Christ, le vrai Roi » et fut, dit Bossuet, « le roi le plus saint et le plus juste qui ait jamais porté la couronne ». Assidu aux offices de l'Église, il les faisait célébrer solennellement dans son palais où il entendait quotidiennement deux messes. A minuit, il se levait pour les Matines et commençait par l'office de Prime sa royale journée. Il introduisit dans sa chapelle la coutume de fléchir le genou à ces mots du Credo Et Homo factus est, et de se prosterner à l'endroit de la Passion où il est dit que Jésus-Christ expira; ces deux pieuses pratiques ont été ensuite adoptées par l'Église. « Comme il avait oui dire que quelques-uns des nobles murmuraient de ce qu'il entendait tant de messes et tant de sermons, dit Joinville, il répondit que s'il employait le double de temps à jouer aux dés ou à courir par les forêts pour la chasse, personne n'y trouverait sujet de parler ». Sa piété ne l'empêcha jamais d'ailleurs de donner la plus grande partie de son temps aux affaires de son royaume.

A la suite d'une maladie, il fit vœu d'entreprendre une croisade pour reconquérir Jérusalem. D'abord victorieux, il tomba ensuite entre les mains des Sarrasins. Lorsqu'on lui eut rendu la liberté, il demeura encore quatre ans en Orient pour secourir les chrétiens. Revenu en France, il s'appliqua à de nombreuses fondations pieuses et fit élever la Sainte-Chapelle, comme insigne reliquaire de la sainte couronne d'épines et de l'importante parcelle de la vraie croix que lui avait offertes Baudouin II, empereur de Constantinople. D'une grande austérité pour lui-même et d'une grande charité pour les autres, il disait: « Mieux vaut pour un roi se ruiner en aumônes pour l'amour de Dieu qu'en faste et vaine gloire ». « Maintes fois, dit Joinville, il advint qu'en été il allait s'asseoir au bois de Vincennes après sa messe, et s'accotait à un chêne, et nous faisait asseoir autour de lui. Et tous ceux qui avaient affaire venaient lui parler ». Sergent du Christ, il portait continuellement la croix pour marquer que son vœu restait à accomplir, il entreprit en 1270 une nouvelle croisade, mais une épidémie décima son armée en Afrique et l'atteignit lui-même. Les bras en croix et couché sur la cendre, il rendit à Dieu son âme en 1270, à l'heure même où le Christ mourut sur sa croix. La veille de sa mort, on l'entendait répéter: « Nous irons à Jérusalem ». C'est dans la Jérusalem céleste, conquise par sa patience au milieu de ses adversités, qu'il devait régner avec le Roi des rois.

 

Source : laportelatine.org

02/11/2011

LA NOBLESSE DE LORRAINE AUX CROISADES

L'histoire de la noblesse de Lorraine se lie étroitement aux annales des guerres saintes.

Avec les croisades on voit la chevalerie naissante briller bientôt du plus vif éclat; les signes héraldiques deviennent d'un usage habituel; les tournois, les fêtes chevaleresques se multiplient; des modifications essentielles pénètrent dans le régime des fiefs, les noms de familles commencent alors à recevoir des règles déterminées; les chevaliers apprenent à mieux combattre; on discipline les hommes d'armes; et, dans les dernières croisades, on voit les rois de France prendre des barons à leur solde, signe précurseur de l'organisation des armées régulières.

 

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Les principales familles de Lorraine qui fournirent des combattants aux Croisades d'Orient.

 

Maison de Raigecourt

Maison de l'ancienne chevalerie de Lorraine, Gilles de Raigecourt était à la troisième croisade. Geoffroi de Raigecourt fut l'un des dix chevaliers qui portèrent le dais à l'entrée de l'empereur Charles IV dans la ville de Metz. Sous les ducs de Lorraine, la maison de Raigecourt a donné un maréchal de Lorraine et de Barrois, des grands veneurs, grands maîtres et généraux d'artillerie, des ambassadeurs, sénéchaux et chambellans; en France, des officiers généraux, un prélat, une dame d'honneur de Madame Elisabeth de France; en Allemagne, des lieutenants généraux, chambellans et dames de l'ordre de la Croix Etoilée. Alliance avec les Bauffremont, Briey, Gournay, Harancourt, Lenoncourt, Saint-Mauris, etc.

Chef de nom et d'armes : M.le marquis de Raigecourt.

Armes : d'or, à la tour de geules.

Devise : Inconcussible.

 

Maison de Briey

Ancienne maison de Lorraine dont la filiation est connue depuis Jean de Briey, seigneur de Thionville, qui vivait à la fin du onzième siècle. Renaud et Hugues de Briey allèrent à la première croisade; Renaud mourut en Palestine. En 1284, Henri et Oury de Briey prirent part, avec la meilleure noblesse de Lorraine, aux célébres tournois de Chauvency. On trouve encore : Varin de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Antoine, duc de Lorraine; François de Briey, gentilhomme ordinaire de la chambre d'Henri III; Jean-Gabriel de Briey, colonel des régiments de La Marck, de l'Ile-de-France et de Gâtinais; Auguste-François de Briey, chevalier de l'ordre de Marie-Thérèse et chambellan de l'empereur d'Autriche, etc. Alliances avec les maison d'Aspremont, Busancy-Pavant, Beauffort, Choiseul, Hangest, Haussonville, Mérode, Namur d'Elzée, Raigecourt, Scorailles, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Charles-Herbrand, comte de Briey.

Devise : Diex me conduie

Armes : d'or, à trois pals de gueules alaisés et fichés.

 

bauffremontMaison de Bauffremont

Maison illustre, originaire de Lorraine, Liébaud Ièr, baron de Bauffremont, prit part à la troisième croisade et vivait encore en 1203. Son petit-fils, Liébaud II, eut la charge de maréchal de Bourgogne vers la fin du treizième siècle. On disait au moyen âge : Li Bauffremont li bon barons. Parmi les seigneurs de cette maison on trouve : Jean de Bauffremont, tué à la bataille d'Azincourt; Nicolas de Bauffremont, lieutenant général au gouvernement de Bourgogne en 1596; Louis Bénigne, marquis de Bauffremont, prince de Listenois, seigneur héréditaire du duché de Pont de Vaux, prince du Saint-Empire; Joseph de Bauffremont, chef d'escadre sous Louis XV. Cette maison compte quatre chevaliers de la Toison d'or, deux chevaliers de l'ordre du Saint-Esprit, et s'est allié aux d'Aubusson de La Feuillade, Courtenay, Gontaut-Biron, La Rochefoucault, La Vauguyon, Montmorency, Narbonne-Lara, Polignac, Toulongeon, etc.

Chef de nom et d'armes : M.Alphonse-Charles-Jean, duc de Bauffremont.

Devise : Dieu ayde au premier chrestien.

Légende : Plus de deuil que de joie.