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23/12/2011

Bonne et sainte année 2012 !

 

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Au seuil de l'année nouvelle, le Cercle Robert de Baudricourt vous présente ses meilleurs voeux,

nous prions le Saint enfant Jésus, Notre très douce Dame et Saint Joseph de répandre sur la Famille Royale, sur la France, sur vous, sur vos familles et sur tous ceux qui vous sont chers,

de très abondantes grâces et bénédictions célestes, afin que 2012 soit une très bonne et sainte nouvelle année !

 

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16/12/2011

Pour un combat cohérent

Armoiries_royales_France.jpgLes profondes mutations qui affectent notre pays ne peuvent laisser indifférents les catholiques et, au-delà, tous ceux qui reconnaissent l'impérieuse nécessité du respect de la loi naturelle.  

Profanations, sacrilèges et blasphèmes se multiplient et rien ne semble pouvoir arrêter les progrès de l'anti-culture de la mort.Depuis 1830, depuis la chute de la monarchie légitime, la législation a supprimé, l'une après l'autre, les dispositions visant à interdire les agressions contre la religion.Au nom des “Droits de l'Homme” et de la tolérance, toutes les attaques sont autorisées, tout au moins envers l'Église Catholique. 

Les oppositions à cette dégénérescence de la société ont été nombreuses. Si l'on ne considère que leur aspect politique, il est possible de les classer en deux grandes catégories, les défensives et les offensives.   
 
Parmi les défensives, on peut distinguer d'abord celles qui sont purement réactionnelles. Elles sont le plus souvent le fait de personnes qui se soucient fort peu du bien commun ou qui se contentent habituellement de se lamenter sur l'état de la société mais, touchées de près par un événement ou sensibilisées occasionnellement à une cause, elles réagissent. Leur échec est assuré et leur réaction aboutit même souvent à un effet inverse, leur adversaire se parant à bon compte du statut de victime de leur intolérance.   
 
Mais les opérations défensives peuvent aussi être plus réfléchies, plus structurées. Laissant délibérément de côté les événements imprévus, les organisateurs repèrent le scandale annoncé et préparent la riposte : l'avant (la mobilisation), le pendant (les opérations) et l'après (l'exploitation médiatique).   
Pour séduisante qu'elle soit, cette tactique est aussi le plus souvent vouée à l'échec parce que le pouvoir médiatique des adversaires est aujourd'hui infiniment plus fort.   
Surtout, la défense seule ne peut s'en prendre qu'aux effets. C'est oublier le conseil de Goethe : “On veut combattre le mal à la place où il se montre et l'on ne s'inquiète nullement du point où il prend son origine, d'où il exerce son action”.   
 
Les politiques offensives ont au moins le mérite de viser l'origine, la source première des maux. Encore faut-il ne pas se tromper sur les remèdes à mettre en oeuvre.  

Chacun ici garde en mémoire l'erreur politique du pape Léon XIII prônant le ralliement à la république.Combien d'autres cherchent sincèrement à combattre efficacement le mal et sont prêts pour cela à faire alliance avec d'autres révolutionnaires, à épouser des idéologies contraires à la loi naturelle. Comme le pape du ralliement, ils espèrent envers et contre tout que la loi du nombre jouera un jour en leur faveur ; ils oublient que ce qui semblait encore réalisable en 1892 dans une France chrétienne à 90% l'est moins que jamais aujourd'hui dans un pays qui ne compte plus que 4,5% de pratiquants.Dans notre démocratie française, la loi du nombre n'a jamais été qu'un mirage. 

Averti par l'échec de son prédécesseur, saint Pie X conseillera différemment les Français : “Qu'ils soient persuadés (…) qu'il lui [l'Église] suffit de reprendre, avec le concours des vrais ouvriers de la restauration sociale, les organismes brisés par la Révolution et de les adapter, dans le même esprit chrétien qui les a inspirés, au nouveau milieu créé par l'évolution matérielle de la société contemporaine : car les vrais amis du peuple ne sont ni révolutionnaires ni novateurs, mais traditionalistes”.   
Par “les organismes brisés par la Révolution”, le saint Pape désigne clairement la monarchie traditionnelle et les corps intermédiaires.  

Durant quatorze siècles, la monarchie légitime a su s'adapter sans jamais renier les principes qui ont fait sa grandeur.Si après deux cents ans d'interruption l'adaptation exige un grand effort, elle est réalisable, à condition que les combattants acceptent de s'imprégner des principes.  

Inutile de tergiverser, l'heure n'est pas aux compromissions, elle est à la cohérence. Rappelons-nous l'avertissement du Comte de Chambord : “Mais la France, cruellement désabusée par des désastres sans exemple, comprendra qu’on ne revient pas à la vérité en changeant d’erreur, qu’on n’échappe pas par des expédients à des nécessités éternelles”.   
 
N'engageons pas nos forces dans des réactions vouées à l‟échec, l'heure est au rassemblement, au service de la monarchie légitime, seule institution capable de tarir la source de la décadence.   
Pierre Bodin   
 
source : l'éditorial du N°83 de “La Blanche Hermine” (publication bimestrielle de la Fédération Bretonne Légitimiste - renseignements et abonnements : F.B.L. - B.P. 10307 - 35703 Rennes Cedex 7).   


Source internet :


http://leblogdumesnil.unblog.fr/2011/09/14/2011-71-pour-un-combat-coherent/

03/12/2011

Saint-Nicolas et l'épopée de Cunon Sire de Réchicourt

 

saint-nicolas-gloire-saint-jean-baptiste-sainte-lucie-lorenzo-lotto-13-354-iphone.jpgAu soir du 05 décembre de l'année 1240, c'est à dire, à la veille même de la fête patronale de Saint-Nicolas de Myre, il se passa chez nous un fait inouï, dont, jusqu'aujourd'hui, nous célébrons solennellement la mémoire.
Il s'agit de la délivrance miraculeuse du Sire Cunon de Réchicourt et de la solennité la plus populaire depuis cette époque à Saint-Nicolas de Port (...).

Cunon de Réchicourt était le Chef de la Maison de Linange. Après des prodiges de valeur, le Seigneur Lorrain tomba aux mains des Infidèles, qui, sachant son sang et sa valeur, le retinrent prisonnier au lieu de l'immoler.
Les musulmans pensèrent en tirer une énorme rançon comme c'était l'usage en ces temps là.


rech1.gifIls le jetèrent dans un cachot où il demeura 4 ans : il fut chargé de lourdes chaînes, carcan au col, ceinture de fer pour l'attacher à la muraille, menottes aux mains et aux pieds, bref, tout un attirail formidable qu'on put contempler des siècles dans l'église même de Saint-Nicolas de Port. 
Années lentes, pénibles, douloureuses, où le Seigneur Lorrain, vaincu et prisonnier, qui s'attendait à mourir, pensait souvent à son pays lointain.
Et la rançon n'arrivait toujours pas..


Le vaillant guerrier oublié des siens songea, en ce 5 décembre 1240, que le lendemain était la fête solennelle de Saint-Nicolas, Evêque de Myre, Patron de son pays lorrain.
Alors, plein de confiance, il éleva ses pensées et son coeur vers le Protecteur des prisonniers et des marins en danger, et il s'écria :


- "O Grand Saint-Nicolas, venez donc à mon secours, n'importe comment ; mais sauvez-moi et rendez-moi aux miens et à ma patrie !"
Soudain - comme autrefois à l'apôtre Saint-Pierre à sa prison - une éclatante lumière emplit le cachot du Sire de Réchicourt - 
Saint-Nicolas apparut tout nimbé de gloire, toucha de sa dextre bénissante le malheureux seigneur, soldat du Christ, et lui dit : 
-"Va, tu es libre ; les portes de ce cachot sont ouvertes ; va... je te conduirai par la main vers les tiens et vers ton cher pays de Lorraine, que je protège du haut des cieux ! Va ! "(....)


A 9 heures du soir, en ce 5 décembre 1240, Cunon de Réchicourt, le prisonnier de Palestine, se trouva transporté miraculeusement devant la porte de l'église de Saint-Nicolas de Lorraine. On dit, qu'arrivé devant l'église, les portes s'ouvrirent toutes seules devant le chevalier enchaîné et qu'une lumière éblouissante remplissait le temple auguste.
Cunon se prosterna avec ferveur devant la statue de Nicolas le thaumaturge et remercia son célèbre protecteur. Les chaînes aussitôt tombèrent d'elles-mêmes et le guerrier lorrain les suspendit à l'un des pilliers voisins de l'autel patronal. 


Il en reste un débris - assure-t-on - conservé dans une châsse gothique, et que l'on porte encore à la fameuse procession, bientôt sept fois séculaire, du Sire de Réchicourt à Saint-Nicolas de Port (...).

(extrait du livre "les grands jours de Saint-Nicolas").

01/12/2011

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 janvier 2012, à Pont à Mousson (54 700).

 

 

 

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06  46 77 66 85

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr