12/05/2010
DES HOMMES DE DEVOIR.
"Tant que le Christ ne règne pas sur les sociétés, son influence sur les individus eux-mêmes demeure superficielle et précaire. S'il est vrai que l'œuvre de l'apostolat se ramène, en définitive, à des conversions individuelles et que ce ne sont pas les nations qui vont au ciel, mais les âmes, une par une, il ne faut cependant pas oublier que l'individu vit profondément engagé dans une organisation sociale qui perpétuellement influe sur lui. Chrétienne elle le rend chrétien : non chrétienne, elle empêche de croire, ou s'il est croyant elle tend à ruiner sa foi".
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Le sens de l'engagement des chrétiens dans la vie de la cité relève ainsi d'un acte de charité supérieur dont le but est le salut du plus grand nombre. Il est vraiment regrettable que les catholiques aient perdu ce sens du devoir qui est le leur, de tout faire pour restaurer une société chrétienne, d'œuvrer à redonner à la France les assises d'une constitution qui, à défaut d'être parfaite, serait la plus à même d'accomplir la fin assignée à toute société par le Magistère de l'Eglise, à savoir : la reconnaissance du Christ, Roi des Cités. A leur décharge, alléguons le fait que la vision du fonctionnement du système démocratique les a, peu à peu, conduits à amalgamer toute action politique à la corruption, aux querelles et divisions immanquablement suscitées par ce système essentiellement pervers. Détourné de sa véritable signification, le terme "politique" a revêtu pour nombre d'entre eux un caractère péjoratif difficilement délébile.
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C'est en partie aux légitimistes qu'il incombe aujourd'hui de rappeler aux catholiques la tâche à laquelle l'Eglise leur a toujours demandé de s'atteler, de leur signifier qu'il ne sert à rien de vouloir restaurer une société chrétienne si personne ne cherche les modalités politiques nécessaires à cette restauration.
Il revient surtout aux légitimistes de démontrer au plus grand nombre l'incomparable richesse de notre doctrine politique, la seule qui ait, forte de plusieurs siècles d'expérience, réussi à instaurer dans la continuité une société véritablement chrétienne en France.
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Il convient donc que chacun d'entre nous, en fonction des moyens et du temps dont il dispose, travaille au mieux aux intérêts de notre cause. Il s'agit là d'une œuvre primordiale qui nécessite des efforts, de l'abnégation et de la ténacité. Nul dans ce combat n'a le droit de se cacher derrière le labeur des autres, de se contenter d'applaudir, d'encourager, sans lui-même se mettre à l'ouvrage, tant il est peu probable qu'à la fin de sa vie, cette "politique par procuration" pourra être mise à son crédit. Jamais, un légitimiste, un catholique, n'a le droit de céder au découragement, de renoncer aux obligations qu'il a envers la société. Plus que tout autre, il doit constamment essayer d'être un homme de devoir car dans ce combat, ce n'est pas son honneur qui est en jeu, mais celui de Notre Seigneur.
22:16 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : légitimiste, légitimité, monarchie, tradition catholique
Commentaires
Magnifique article qui rappelle aux catholiques leur devoir : celui de suivre le Roi, l'Aîné des Capétiens, en Louis XX !
Vive la France catholique et royale !
A bas la république athécratique des francsmacs !
Écrit par : Dominique | 16/05/2010
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