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11/11/2024

Réunion Conférence - sam 30 novembre 14h30 - Art-sur-Meurthe

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01/10/2024

Réunion Conférence - sam 19 octobre 14h30 - Peltre

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29/07/2024

Louis de Bourbon : La cérémonie d’ouverture des JO, un spectacle dénaturé !

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a dévié de ses principes fondateurs et de son élévation traditionnelle, en raillant une partie de l’héritage séculaire de la France. Ce patrimoine mérite respect et vénération, souligne avec regret le duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon.

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120160906_1006235269817068_3817891320308457444_n.jpgLe dépassement de soi, le respect des autres. Voilà un bel enseignement que nous pouvons tirer des Jeux Olympiques pour le monde entier en général mais évidemment pour la France en particulier.
Dans la grande tradition antique, les Jeux célèbrent ce qu’il y a de beau et de bon dans l’homme.
Les athlètes que nous verrons s’affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dans un climat festif bienvenu après un début d’année ponctuée par des crises internationales et nationales.
Je souhaite donc que ces Jeux Olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthèse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.
 
Cependant, malgré cet engouement auquel je prends part, en tant qu’aîné de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d’une partie de la cérémonie d’ouverture. Alors que durant celle-ci des performances artistiques et techniques étaient à la hauteur de ce qu’est la France, certains se sont plu à distiller un contenu idéologique mortifère et abject. S’éloignant du projet initial des Jeux Olympiques de rassembler et d’unir les peuples dans un climat respectueux et à portée de tous, des petits comme des grands, des scènes ont été volontairement offensantes et provocantes.
 
Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément anti-chrétien, oublieux du long passé de la France dont la monarchie chrétienne fait partie, et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division. Alors que la cérémonie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts - que venait donc faire là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?- ont été marqués du sceau de l’infamie et de la dérision.
 
Je refuse que la France soit conforme au modèle qui en a été présenté. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d’être la mère des révolutions et du progressisme dévergondé, la France fût la Fille aînée de l’Église ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement.
 
Tant que ma Maison demeurera, et avec l’appui de nombreux Français de bonne volonté, nous ne cesserons de montrer qu’un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la Vérité vaut mieux que le mensonge. À tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux, à tous les autres peuples de la Terre qui ont été outragés, je vous le dis, la France n’est pas le spectacle auquel vous avez assisté. Cela n’était que l’émanation d’idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont pourtant redevables.
 
Une cérémonie d’une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l’avance. Rien n’est dû au hasard ou à la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idéologie profondément contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de manière plus pressante, à nous Français, de choisir le modèle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebâtir notre patrie chérie, et construire un avenir solide, crédible, ancré dans les traditions, le respect et l’union.
 
Que saint Louis protège la France, et qu’il donne de la force à nos athlètes pour que brille une authentique fierté française, modèle pour les autres nations.
 
Monseigneur Louis XX
29 juillet 2024
 
Source : ICI
 

01/06/2024

Journée estivale du Cercle Robert de Baudricourt

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Covoiturage possible depuis Metz et Nancy !

15/05/2024

Réunion samedi 25 mai, à Norroy-le-Veneur.

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  • 15h : réunion-conférence "Le transhumanisme"
  • 17h : apéritif
  • 19 h : barbecue - chants

covoiturage possible depuis Metz - Nancy ou Pont-à-Mousson

cercle.baudricourt@protonmail.com

 

10/04/2024

Récollection à Gorze / Réunion du Cercle à Art-sur-Meurthe

La prochaine récollection à Gorze se tiendra le samedi 13 avril :

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A noter également la prochaine réunion de notre cercle :
Samedi 20 avril 15h - Art-sur-Meurthe :

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  • 15h : réunion-conférence "La forme du gouvernement est-elle neutre ? Analyse des régimes catholiques"
  • 17h : apéritif - chants

covoiturage possible depuis Metz - Nancy

01/03/2024

Réunion-conférence à Pommérieux / Récollection à Gorze

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  • Pommérieux : samedi 9 mars
  • 15h : réunion-conférence "La forme du gouvernement est-elle neutre ?"
  • 17h : apéritif - chants

covoiturage possible depuis Metz - Nancy ou Pont-à-Mousson

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Nous attirons également votre attention sur la récollection qui se tiendra le samedi suivant 16 mars 2024 à Gorze :

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05/02/2024

Réunion-conférence royaliste - samedi 17 février 15h - Art-sur-Meurthe

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  • Art-sur-Meurthe : samedi 17 février 
  • 15h : réunion-conférence "Aux origines de la Légitimité " - "L'agriculture sous les rois"
  • 17h : apéritif - chants

covoiturage possible depuis Metz - Nancy ou Pont-à-Mousson

cercle.baudricourt@protonmail.com

09/01/2024

Sam. 20 janvier : marche aux flambeaux à Verny

Le Cercle légitimiste Robert de Baudricourt organise une commémoration en souvenir de sa Majesté le roi Louis XVI, samedi 20 janvier 15h à Verny.

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19/11/2023

Sam. 25 novembre 15h - PELTRE - Les grandes armes de France (réunion-conférence)

réunion du cercle robert de baudricourt

  • PELTRE samedi 25 novembre :
  • 15h : réunion-conférence "Les grandes armes de France"

covoiturage possible depuis Metz - Nancy ou Pont-à-Mousson

cercle.baudricourt@protonmail.com

12/10/2023

Sam. 14 octobre 15h - PELTRE - du nationalisme à la dissidence - 70 ans d'errance politique (réunion-conférence)

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  • PELTRE samedi 14 octobre :
  • 15h : réunion-conférence "du nationalisme à la dissidence - 70 ans d'errance politique"

covoiturage possible depuis Metz - Nancy ou Pont-à-Mousson

cercle.baudricourt@protonmail.com

08/09/2023

Réunion du cercle Robert de Baudricourt - sam 16 septembre 15h Peltre

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02/06/2023

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - sam 10 juin 2023

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06/05/2023

Banquet Royaliste - samedi 20 mai - Pont-à-Mousson

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10h15 : Accueil
10h30 : Chapelet afin que le Saint Esprit éclaire Monseigneur Louis XX et que le successeur de nos rois réponde aux demandes du Sacré-Cœur
11h45 : Apéritif
12h30 : Déjeuner (Barbecue, Grillades, saucisses, merguez, salades, tartes en dessert)
14h00 : Jeux, animations, chants Catholiques et Royalistes
17h00 : Clôture
 
Tarifs : 8 euros pour les adhérents ; 12 euros pour les non adhérents
Inscriptions impératives avant le 15 mai (règlement sur place).

19/04/2023

Réunion-conférence - samedi 22 avril 15h, à Peltre

Thème : le combat légitimiste (Suivi d'une présentation de l'Université Saint Louis)

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11/03/2023

Sam. 18 mars - Nancy - Qui commémore encore la mort du Roy Louis XVI ? (réunion-conférence)

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02/03/2023

Sam. 11 mars - PELTRE - la guerre de Vendée (réunion-conférence)

A travers le souvenir de la grande épopée Vendéenne, le cercle Robert de Baudricourt vous propose cette conférence qui vise à rendre hommage à ceux qui se battirent jusqu'à la mort pour qu'avancent les étendards du Roy !

Vexilla regis prodeunt !

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19/02/2023

Conférence sam. 25 février à Peltre

⚜️⚔️⚜️
Honneur, noblesse, grandeur d'âme, fidélité et courage sont les mots qui qualifient le mieux la Duchesse de Berry. Femme attachée aux traditions et mère du comte de Chambord, c'est elle qui tenta de soulever la Vendée en 1832 contre « l'imposteur » Louis-Philippe d'Orléans, parvenu sur le trône grâce aux manigances habituelles qui caractérisent cette sombre « lignée »...
 

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14/02/2023

« Vaincre ou mourir », comme une lueur d’espérance

La Vendée à l’honneur

Une tribune libre de Louis de Bourbon, duc d'Anjou, et chef de la Maison de Bourbon

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"Dans une période où les sujets graves abondent, ne faut-il pas voir comme un heureux signe qu’un film – un simple film – fasse l’actualité ?  Je veux parler de Vaincre ou mourir.

Il est rare qu’un film suscite un tel débat. Tel est pourtant le cas de celui réalisé et produit par Le Puy du Fou. Mais, à mon sens, voilà qui n’est pas le fruit du hasard ou de la chance. Ce film arrive au bon moment et est le signe de quelque chose qui le dépasse infiniment. Vaincre ou mourir est un triple symbole.

Symbole d’une France fière de son histoire qui de siècle en siècle a été écrite par des héros qui sont autant de modèles.  Héros que l’on admire car ils ont su tout donner animés par l’honneur, la fidélité, le respect de la parole donnée, le courage physique et mental. Charrette comme les autres combattants de la cause vendéenne était de ceux-là. A peine mort, il est entré dans la légende et deux cent trente ans après les évènements il est toujours un exemple. Il est de la race des héros dont on aime faire des films que l’on revoie, de ceux que l’on retrouve dans la Cité de l’Histoire créée il y a peu à La Défense. Ce film est la réponse à toutes les tentatives de gommer notre histoire de France. La France au contraire la revendique, d’où le succès du film alors même qu’il est en dehors des grands circuits habituels et « dérange » une partie des critiques. L’enthousiasme du public en dit plus que les critiques idéologiques.

Ce film est aussi le symbole d’une province qui depuis le génocide ordonné pour l’exterminer a toujours souhaité marquer son identité. Être fier d’être vendéen. En être fier car cette fierté a été payée par plus de 400 000 morts. A l’heure où certains voudraient voir disparaitre les identités nationales, la Vendée revendique aussi une identité locale. Ce film rappelle qu’il y a des différences notables d’une région à l’autre. Les Vendéens sont uniques et ont payé cette identité de leur sang versé. L’épopée commencée en 1793 est celle de tout un peuple qui a réagi. Cette volonté très forte anime toujours la Vendée qui demeure en France une des régions les plus dynamiques, au taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, à la croissance économique supérieure. Ce film a donc trouvé dans les bocages de l’ouest le terreau qui lui fallait et il en incarne le dynamisme. Mémoire et futur y sont intimement liés.

J’en viens à mon troisième point. Ce film me parait être aussi à l’image d’une nouvelle génération qui se lève et qui reprend son destin en mains. Exactement comme il y a 40 ans il fallait redécouvrir une forme de la culture populaire (ce qui fut réalisé par la création, le succès et la croissance du Puy du Fou), il convient désormais de réinvestir tous les pans de la société. Régulièrement remontent vers moi les initiatives de jeunes entrepreneurs qui s’engagent dans les domaines économiques, culturels, de la santé, de l’éducation, demain politiques. Toujours avec succès car ils sont animés du souci du bien commun. Ce film est à cette aune. Il marque un renouveau. Qui aurait pu penser qu’un secteur aussi encadré que celui de la création cinématographique pouvait être bousculé par des initiatives individuelles animées par une intense volonté de faire bien et mieux ? Cette victoire de la volonté est à féliciter.

Vaincre et mourir apparaît bel et bien comme le film d’une espérance retrouvée d’une nouvelle France qui compte gagner et reprendre sa place, dans tous les domaines, dans la vie sociale et dans le concert des nations."

Monseigneur Louis XX, duc d'Anjou

Source : ICI

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15/01/2023

Agenda Cercle Robert de Baudricourt - janvier 2023

Samedi 21 janvier 2023

  • 14h00 : Conférence - Louis XVI l'infortuné roi de France face à la Révolution
  • 16h00 : Chapelet
  • 16h30 : Collation (avec chants Royalistes)

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Samedi 28 janvier 2023

  • 10h00 : Intention de Messe pour M. Bodin Pierre, président d'honneur de l'UCLF. (A la chapelle Saint Roch de Ars-sur-Moselle)
  • 12h00 : repas tiré du sac à Metz-Vallières
  • 14h00 : conférence sur les dangers de la Gnose et du Nationalisme

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27/10/2022

Réunion-conférence : la République peut-elle être bonne ? sam. 29 oct - 15h - Ars-sur-Moselle

notre prochaine réunion-conférence aura lieu
samedi prochain 29 octobre, 15h, à Ars-sur Moselle.
 

Thème :

La République peut-elle être bonne ?

15h : Ars-sur-Moselle

Covoiturage possible depuis Metz et Pont-à-Mousson

cercle.baudricourt@protonmail.com

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05/10/2022

Commémoration de la Mort de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette (Nancy - sam 15 octobre 2022)

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Programme

- 15h00 : Chapelet

- 16h00 : Conférence

- 17h30 : Procession aux flambeaux

- 18h15 : Messe pour la Reine

Renseignements : 03 83 25 11 03 / 06 56 83 17 89 

cercle.baudricourt@protonmail.com

______________________

Histoire : En ce 16 Octobre 1793, il est très exactement 12h15 lorsque la tête de Sa Majesté la Reine Marie-Antoinette, Souveraine du Royaume Catholique de France, tombe dans le panier d'osier du bourreau. Femme, Reine et mère, Marie-Antoinette est lâchement exécutée après un procès honteusement truqué, dont s’inspireront par la suite les plus sombres dictatures des temps modernes.

Rien ne peut justifier la violence que les révolutionnaires les plus cruels ont fait subir à notre malheureuse Reine. Après la condamnation et la mort de sa majesté le Roy Louis XVI, le 21 janvier 1793, elle endure une souffrance physique et morale insupportable qui lui fera dire qu’elle n’a « plus de larmes pour pleurer ». Dans la tour du temple la Reine s'agenouille devant son fils devenu Louis XVII, les grandes puissances européennes reconnaissent "l'enfant Roy" comme tel. Très précoce pour son âge et témoin des exactions perpétrées contre ses parents, ainsi Louis XVII demanda-t-il "Maman sommes nous des martyrs ?". Les monstres sans culottes décorés de la cocarde tricolore feront encore endurer par la suite à la Reine la monstrueuse séparation de son fils...

C’est un tribunal révolutionnaire et donc illégitime, plus avide de haine que de justice qui a prononcé son effroyable condamnation, alors qu’il n’y avait aucunes charges à son encontre. Elle a ainsi subi un procès perdu d’avance. La souveraine qui répond à ses juges assassins en déclinant son identité, parlant déjà d’elle-même à l’imparfait « Je m’appelais Marie Antoinette Lorraine d’Autriche », avait sans doute  conscience du simulacre de justice.

Innocente des crimes dont l’accuse la Franc-maçonnerie, coupable d'être Reine de France, elle est sauvagement guillotinée, et rend son âme à Dieu le 16 Octobre 1793. Son Testament, comme celui du Roy Louis XVI, demeure un témoignage poignant de foi, d’amour, de fidélité pour la France, de courage et de sincérité. Lorsqu'elle est sortie de la charette, elle est montée et s'est élancée seule vers l'échafaud, la Reine de France dans ses derniers instants, présente ses excuses à son bourreau pour lui avoir marché sur le pied…

Que du haut du Ciel, notre regrettée Reine bénisse et accorde sa protection au beau Royaume de France qu’elle a tant aimé !

La dernière lettre de la Reine

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Ce 16 octobre, à quatre heures et demie du matin.  

« C'est à vous, ma sœur, que j'écris pour la dernière fois. Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j'espère montrer la même fermeté que lui dans ces derniers moment. Je suis calme comme on l'est quand la conscience ne reproche rien. J'ai un profond regret d'abandonner mes pauvres enfants; vous savez que je n'existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez, par votre amitié, tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J'ai appris, par le plaidoyer mérite du procès, que ma fille était séparée de vous. Hélas ! la pauvre enfant, je n'ose lui écrire ; elle ne recevrait pas ma lettre; je ne sais même pas si celle-ci vous parviendra : recevez pour eux deux, ici, ma bénédiction.

J'espère qu'un jour, lorsqu'ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous, et jouir en entier de vos tendres soins. Qu'ils pensent tous deux à ce que je n'ai cessé de leur inspirer; que les principes et l'exécution exacte de ses devoirs sont la première base de la vie ; que leur amitié et leur confiance mutuelle en feront le bonheur.  

Que ma fille sente qu'à l'âge qu'elle a, elle doit toujours aider son frère par les conseils que l'expérience qu'elle aura de plus que lui, et son amitié pourront lui inspirer. Que mon fils, à son tour, rende à sa soeur tous les soins et les services que l'amitié peut inspirer : qu'ils sentent enfin tous deux que, dans quelque position où ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union. Qu'ils prennent exemple de nous ! Combien, dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation ! Et dans le bonheur, on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami. Et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n'oublie jamais les derniers mots de son père, que je lui répète expressément : qu'il ne cherche jamais à venger notre mort.

J'ai à vous parler d'une chose bien pénible à mon cœur. Je sais combien cet enfant doit vous avoir fait de la peine; par­donnez-lui, ma chère sœur; pensez à l'âge qu'il a, et combien il est facile de faire dire à un enfant ce qu'on veut, et même ce qu'il ne comprend pas. Un jour viendra, j'espère, où il ne sentira que mieux tout le prix de vos bontés et de votre tendresse pour tous deux. Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J'aurais voulu les écrire dès le commencement du procès; mais outre qu'on ne me laissait pas écrire, la marche en a été si rapide, que je n'en aurais réellement pas eu le temps.  

Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle ou j'ai été élevée et que j'ai toujours professée, n'ayant aucune consolation spirituelle et à attendre, ne sachant pas s'il existe encore ici des prêtres de cette religion ; et même le lieu où je suis les exposerait trop, s'ils y entraient une fois.

Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j'ai pu commettre depuis que j'existe. J'espère que dans sa bonté, il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps pour qu'il veuille bien recevoir mon âme dans sa miséricorde et sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais, et à vous, ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j'aurais pu vous causer.  

Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu'ils m'ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J'avais des amis; l'idée d'en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j'emporte en mourant; qu'ils sachent du moins que, jusqu'à mon dernier moment, j'ai pensé à eux ! Adieu, ma bonne et si tendre sœur; puisse cette lettre vous arriver ? Pensez toujours à moi; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que mes pauvres et chers enfants : mon Dieu ! qu'il est déchirant de les quitter pour toujours. Adieu, adieu! je ne vais plus m'occuper que de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on amènera peut-être un prêtre; mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot, et que je le traiterai comme un être absolument étranger. »

10/09/2022

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - sam 17 septembre - Nancy

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27/08/2022

27 août 1830 - ♰ Mort du Prince de Condé ♰ : un crime Orléaniste ? ☠️☠️☠️

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Le 27 août 1830, à 8h du matin, Lecomte, valet du Prince de Condé frappe à la porte de sa chambre pour le réveiller. Pas de réponse... Lecomte remarque que le verrou intérieur a été mis, chose inhabituelle. Inquiet, le valet prévient la baronne de Feuchères. Celle-ci donne l’ordre d’enfoncer la porte. Les valets, ainsi que le médecin du prince, trouvent ce dernier pendu à l’espagnolette d’une fenêtre, au moyen de deux mouchoirs attachés ensemble. Louis-Henri-Joseph, duc de Bourbon et dernier prince de Condé, s’est suicidé visiblement durant la nuit, à l’âge de 74 ans.

Arrivé sur les lieux du drame dans l’après-midi, le baron Pasquier, président de la Chambre des pairs, vient vérifier, sur demande du roi usurpateur Louis-Philippe Ier. Ce que cherche à savoir Pasquier, c’est si le défunt a modifié son testament avant de se donner la mort. Sans enfant légitime (son fils unique, le duc d’Enghien a été fusillé sur ordre de Napoléon en 1804), le duc de Bourbon a désigné son filleul,  le duc d’Aumale – fils de Louis-Philippe d’Orléans – comme son héritier, en août 1829. Mais depuis que Louis-Philippe a accédé au trône par un coup d'état, son entourage craignait que le duc de Bourbon ne modifie son testament en faveur du duc de Bordeaux (le comte de Chambord), petit-fils de Charles X. En effet, le dernier prince de Condé était très attaché à la Monarchie Traditionnelle et comptait parmi les soutiens du roi légitime Charles X, qui a été renversé le 2 août 1830...

Certains détails des procès-verbaux attirent l’attention : on parle d’une mort par pendaison et pourtant, il est signalé que les pieds du duc touchaient le sol et que ses genoux étaient à demi fléchis ! Les circonstances étranges de la mort du duc de Bourbon laissent entrevoir qu’il s’agit d’un assassinat, les soupçons se porteront inévitablement sur les Orléanistes et notamment Louis Philippe.

24/08/2022

Le Comte de Chambord, le combat légitimiste et le drapeau Tricolore

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A notre époque, nos compatriotes estiment à tort que le drapeau tricolore est un symbole irréfutable de notre pays. On le retrouve constamment mis en évidence et à l'honneur dans les divers mouvements du patriotisme républicain où se réclamant du nationalisme Français.

C'est oublier un peu vite que la France réelle n'est pas née en 1789 comme veulent absolument nous le faire croire les révolutionnaires à travers les manuels scolaires de l'éducation nationale, mais qu'elle est née avec le baptême de Clovis.

En ce sens, le Français soucieux de défendre la tradition politique de notre pays devra s'interroger sur la légitimité de ce "bleu blanc rouge". Car en effet, on ne peut se contenter de défendre un patriotisme irréfléchi et stérile.

Ce drapeau loin d'être celui de la France, est au contraire celui de la république et des prétendues valeurs défendues par cette dernière.

Il est illégitime car il a été imposé par la violence, de la même manière que le roi Louis XVI a été contraint de se coiffer du bonnet phrygien. Dès son apparition, il est le symbole du rejet brutal de la Royauté et de la religion Catholique.
Un royaliste sincère et soucieux de défendre la Monarchie Française, ne peut épouser le tricolore. Qui est, rappelons-le, une composition habile sortie tout droit de l'imaginaire du Franc-maçon La Fayette.

Stupéfiante incohérence et insupportable contradiction des partis politiques républicains qui pensent honorer Sainte Jeanne d'Arc en agitant le tricolore, et en chantant la Marseillaise à l'occasion de cérémonies et commémorations...

N'oublions jamais que la Sainte de la patrie a servi les Lys. Qu'elle incarne donc en vérité le combat Royaliste et Catholique par excellence. Sa mission première étant de redonner confiance au dauphin :

"Tu es le vrai héritier de France et fils de roi".

Ensuite, elle devait le faire sacrer, lui et non la NATION à Reims.

Elle rappelait explicitement au Roi ce qui était implicite depuis Clovis, à savoir que le vrai Roi de France est Notre-Seigneur Lui-même et que le roi d'ici-bas n'est que son lieu-tenant.

Le combat de Sainte Jeanne d'Arc n'a absolument rien à voir avec le drapeau tricolore, qui est celui des bourreaux du Roi Louis XVI, de la Reine Marie-Antoinette, de Louis XVII et de tant d'autres encore... Ce drapeau est entaché du sang des Chouans, des Vendéens et de tous les martyres Catholiques, prêtres et laïcs victimes de la cruauté des soldats de la révolution "des droits de l'homme"... Ces trois couleurs ne sont pas celle de la vraie France Catholique, Royale, Traditionnelle et Légitime.

Relisons avec intérêt ce message du comte de Chambord qui a su refuser cette imposture pour conserver toute sa fidélité à la tradition politique de notre pays. Tradition que sa personne a incarné avec droiture et honneur à un moment donné de l'histoire :

_______

787878415.jpgFRANÇAIS !

Je suis prêt à tout pour aider mon pays à se relever de ses ruines et à reprendre son rang dans le monde. Le seul sacrifice que je ne puisse lui faire est celui de mon honneur. Je suis et je veux être de mon temps, je rends un sincère hommage à toutes ses grandeurs, et quelle que fut la couleur du drapeau sous lequel marchaient nos soldats, j’ai admiré leur héroïsme, et rendu grâce à Dieu de tout ce que leur bravoure ajoutait aux trésor des gloires de la France. Entre vous et moi, il ne doit subsister ni malentendu, ni arrière-pensée. Non, je ne laisserai pas, parce que l’ignorance ou la crédulité auront parlé de privilèges, d’absolutisme, ou d’intolérance, que sais-je encore? de dîme, de droits féodaux fantômes, que la plus audacieuse mauvaise foi essaie de ressusciter à vos yeux, je ne laisserai pas arracher de mes mains l’étendard d’Henri IV, de François 1er et de Jeanne d’Arc. C’est avec lui que vos pères, conduits par les miens, ont conquis cette Alsace et cette Lorraine dont la fidélité sera la consolation dans nos malheurs. Il a vaincu la barbarie sur cette terre d’Afrique, témoin des premiers faits d’armes des princes de ma famille. C’est lui qui vaincra la barbarie nouvelle dont le monde est menacé. Je le confierai sans crainte à la vigilance de notre armée : il n’a jamais suivi, elle le sait, que les chemins de l’honneur. Je l’ai reçu comme un dépôt sacré du vieux Roi mon aïeul, mourant en exil. Il a toujours été pour moi inséparable du souvenir de la patrie absente, il a flotté sur mon berceau et je veux qu’il ombrage ma tombe.

Dans les plis glorieux de cet étendard sans tache, je vous apporterai l’Ordre et la Liberté.

Henri V ne peut abandonner le drapeau blanc d’Henri IV.

Chambord, 5 Juillet 1871

Henri.

20/08/2022

Journée de commémoration de l’insurrection catholique et royaliste de 1799 - Message de Mgr Louis XX

000_1LP37I (2).jpgChers Amis,

1799-2022, les années n’estompent pas le souvenir du massacre de Montréjeau qui a vu l’assassinat de milliers de braves animés par leur volonté de préserver leur terre et au-delà de sauver leur pays de la folie révolutionnaire. Vos aïeux avaient vu juste. Ils avaient compris que si la France rompait avec sa tradition, rompait avec ses institutions, rompait avec sa foi, une période de troubles et de malheurs pour tous s’en suivrait.

Plus de deux siècles après, force est de constater que les ravages causés par la Révolution française sont immenses. La société est ébranlée au plus profond d’elle-même puisque nombre de ses repères ont été peu à peu remis en cause. La France a souvent du mal à se reconnaître dans l’image que certains véhiculent d’elle, car, et peut-être est-ce là le plus grand crime de la Révolution, elle a été forcée de rompre avec son histoire et sa mémoire ; forcée d’oublier sa grandeur et sa gloire au risque d’être fragilisée face à ses ennemis ! Les évènements de Montréjeau, en 1799, en sont la preuve puisque durant des dizaines d’années ce massacre a été occulté. Sans doute, pour une part, parce que la France officielle d’alors en avait honte, mais encore plus parce qu’il y avait une volonté de réécrire l’histoire, pour donner raison aux vainqueurs. Travestir l’histoire et la vérité à des fins de propagande !

Mais la mémoire conservée dans les familles, a fini par ressurgir permettant des journées telles que celle d’aujourd’hui. Des historiens honnêtes avaient dans les dernières décennies, ouvert le chemin à une relecture scientifique et non plus seulement idéologique de la Révolution n’hésitant plus à mentionner aussi ses crimes. Pourtant ce salutaire mouvement n’a pas duré. Au contraire, nous assistons à d’autres travestissements de l’histoire. Depuis quelques années, venu des Etats-Unis, un nouveau danger est apparu, visant toujours à trahir la vérité historique, mais cette fois avec, en plus, la volonté clairement exprimée de gommer l’héritage des siècles. Cela prend des formes diverses mais repose sur le mensonge et l’objectif de taire l’identité de notre pays en le coupant de ses racines. Cette culture de l’oubli est grave puisqu’elle ampute notre pays de la compréhension de sa longue destinée commencée il y a quinze siècles avec le baptême de Clovis.

Heureusement la résistance s’organise. Il y a un peu partout en France de salutaires sursauts et des Français qui continuent à exalter le souvenir des générations qui les ont précédés C’est la société civile qui œuvre en ce sens devant les carences de l’état. L’exemple de la réunion de Montréjeau s’inscrit dans cette volonté. J’en félicite les organisateurs. Les manifestations mémorielles prennent une importance accrue. Il ne s’agit plus seulement d’honorer des morts qui n’ont pas hésité à aller jusqu’au sacrifice pour défendre leurs convictions, mais il s’agit de rappeler ce qu’est la France, son identité, son destin fruit du travail des générations passées qui toutes ont apporté leur pierre à l’édifice.

Pour moi, héritier de la longue lignée des Rois de France c’est un devoir d’encourager ceux qui défendent l’histoire, la tradition, la vérité et les valeurs qui sont les leurs. C’est ainsi, sur des fondements solides, que la France pourra écrire, demain, de nouvelles pages de son histoire.

Ainsi d’ores et déjà, c’est à l’an prochain que je vous donne rendez-vous. Les martyrs de Montréjeau ne sont pas morts en vain. Leur sacrifice nous montre la voie de l’espérance. Continuez !

 

Louis, Duc d’Anjou

20/08/2022

 

Source : ICI

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In Memoriam / ♰ Gérard Saclier de la Bâtie ♰ (Président fondateur de l'UCLF en 1979)

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Gérard Saclier de la Bâtie nous a quitté

(Extrait du numéro 108 de la Gazette Royale)

Gérard Saclier de la Bâtie s’est éteint le dimanche 20 août 2006, après une longue maladie qui le tenait éloigné de nous depuis plus de dix ans. Homme de foi et de conviction, il se consacra très jeune à la diffusion de la doctrine légitimiste et ne manqua pas, sur le plan religieux, de s'engager résolument dans la résistance à la subversion qui envahit l'Eglise lors de la tourmente conciliaire.

La fidélité à sa mémoire nous commande de poursuivre son oeuvre. 

Sermon prononcé aux obsèques de Gérard Saclier de la Bâtie

Bien Chers Amis, Mes Bien Chers Frères,

Le décès de Monsieur Saclier de la Bâtie nous rassemble autour de son corps. Et face à l 'événement , quantité de sentiments, de réflexions peuvent surgir à notre esprit : Pourquoi la mort ? Pourquoi la maladie ? Pourquoi la souffrance ? Quel est le but de notre vie ?

Autant de questions dont la réponse reflète l’état de notre âme face à Dieu, face à Sa sainte volonté exprimée par les décrets de la Providence. Je voudrais, cet après-midi, vous aider à vivre cette épreuve de la séparation avec les paroles de la Sainte Ecriture, Parole même de Dieu, et celles de la Mère Eglise, l’Eglise catholique, apostolique et romaine à laquelle appartient pleinement notre défunt.

Je voudrais tout d’abord vous montrer l’attitude du vieillard Job, qui était un homme, nous ditl’écrivain sacré, “intègre, craignant Dieu et éloigné du mal”. Et cet homme, fort riche, rencontra en peu de temps, par permission divine, quantité d'épreuves. Il perdit tous ses biens et tous ses enfants furent massacrés. En apprennant ces nouvelles qui broyaient son coeur, Job adora Yahweh et dit : “Dieu a donné, Dieu a repris, que le nom de Dieu soit béni”, et l'écrivain sacré continue : “En cela Job ne pécha point, et ne dit rien d’insensé contre Dieu”.

Voilà, mes Frères, le modèle de l’attitude chrétienne face au départ d’un être cher, de l’un des nôtres : la résignation aimante à la volonté divine, attitude de foi, de dignité, d’humilité. Mais, ne nous y trompons pas, mes Frères, l’acceptation de la Providence ne débouche pas sur le stoïcisme, sur l’insensibilité face à l’épreuve. Non, mes Frères, le catholique, comme tout homme, a un coeur, a une sensibilité qui souffre, mais il a la foi qui débouche sur l’espérance. Et c’est grâce à cette foi que saint Paul dans l’Epître aux Thessaloniciens (1 Tess. 4/13-18) peut nous écrire :

“Mes Frères, nous ne voulons pas que vous vous affligiez comme les autres hommes qui n’ont pas d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité, nous croyons que Dieu amènera avec Jésus tout ceux qui se sont endormis avec Lui”.

Pour Lui et pour nous, la mort n’est donc pas un anéantissement comme pour l’athée, une disparition totale. Mais elle est un rappel à Dieu, un passage de la vie terrestre à l’éternité, à la vie qui ne finira jamais.Ce qui faisait dire à sainte Thérèse de Lisieux :

“La mort, c’est la vie”. C’est pour l’âme en paix avec Jésus, en état de grâce, la fixation définitive dans le bonheur éternel de l’union à Dieu. Et c’est en cela, mes Frères, que malgré votre douleur, doit résider votre espérance".

Celui qui vous a quittés, qui vous a devancés, vous le retrouverez dans l’éternité si, comme lui, vous mourez en amitié avec Dieu, en état de grâce ; si, comme lui, vous savez éclairer votre comportement humain par votre foi authentiquement catholique. N’a-t-il pas, en effet, été à l’origine des Associations Saint-Pie V (Voir l'article ci dessous - la Tradition Catholique avant la FSSPX 1958-1976) et de son Comité de Coordination lorsque la tempête moderniste s’est abattue avec violence sur la liturgie, expulsant les prêtres fidèles des paroisses et abandonnant les fidèles en plein désarroi. N’a-t-il pas, encore, été, face au cancer insidieux de la Révolution, le Président fondateur de l’Union des Cercles Légitimistes de France, illustrant cette belle parole de Pie XII :

“La politique c’est, après la prédication de l’Evangile, la plus grande des charités.”

Comme pour ses héros, les Vendéens, sa ligne directrice était :

Pour Dieu et pour le Roi”.

C’est une ligne de conduite à maintenir avec ténacité si nous voulons que le lien entre Notre Seigneur Jésus-Christ, le Roi des Rois et la France soit rétabli. Mais il y a un autre point sur lequel je voudrais m’arrêter : la mort n’est pas instantanément l’entrée au ciel, ou d’une autre façon : les bienheureux, à moins d’être morts martyrs, ou d’avoir été de grands saints, ne sont pas rentrés directement au ciel. Il y a ce lieu de purification, ce lieu de souffrance dans lequel l’âme des justes achève d’expier ses péchés avant d’entrer au ciel. Il y a le Purgatoire. Votre défunt, comme tout homme, excepté la Très Sainte Vierge Marie, votre défunt a connu l’humaine faiblesse, conséquence du péché originel, a connu le péché. Il lui faut donc, pendant un certain temps, au Purgatoire, purifier son âme des dettes dues au péché. Et c’est là, mes Frères, que le dogme de la communion des saints va trouver son application.

C’est là que votre attitude va être importante. Vous qui avez connu et aimé Monsieur Saclier de la Bâtie, vous pouvez l'aider par votre prière, par vos bonnes oeuvres, par vos pénitences, ou en faisant dire des messes. Vous pouvez l'aider à atteindre le plus rapidement possible la vision de Dieu, la vision béatifique. Car l’amour ne s’arrête pas à la mort. L’amour du prochain qui consiste à vouloir le plus grand bien pour lui, à savoir le Ciel, doit susciter en chacun d’entre vous cette générosité, ce dévouement pour l’âme de votre parent et ami. Par ma bouche, Monsieur Saclier de la Bâtie s’adresse alors à chacun d’entre vous, au plus intime de votre âme et y dépose ces paroles :

“Si vous voulez me retrouver pour l’éternité, soyez fidèles à votre baptême, soyez fidèles à votre foi catholique et à tout ce que cela implique pour Dieu et pour le Roi. Soyez fidèles à vos ancêtres. En un mot, soyez fidèles à Notre Seigneur Jésus-Christ jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte. Je vous y aiderai”.

Oui, “Dieu amènera avec Jésus, ceux qui se sont endormis avec Jésus”.

Ainsi soit-il.

Père Jean-Marie de la Fraternité de la Transfiguration.

Chanteloup, le 23 août 2006

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La Tradition Catholique en France avant la FSSPX ( 1958-1976)

« Des dizaines de bulletins locaux font leur apparition, rédigés soit par des ecclésiastiques soit par de simples fidèles, bulletins qui s’efforcent, selon leurs moyens, de défendre la foi, la Tradition, la liturgie de toujours. Ces écrits font flèche de tout bois, car chacun s’est improvisé apologète, liturgiste, théologien ou historien : la cité sainte est menacée, et il faut tenir le créneau, même si l’on n’a pas forcément été formé pour cela. Dans la tourmente du moment, ces bulletins encouragent, éclairent, raffermissent les bonnes volontés.

Tous ces résistants correspondent, se rencontrent, se rassemblent. Un laïc, Gérard Saclier de la Batie, essaie même de créer une fédération des Associations Saint-Pie V. Le mouvement n’aboutit pas complètement, mais il aide certains inorganisés à se prendre en main, et fortifie les associations déjà existantes.

La France est ainsi quadrillée par un réseau de prêtres, de groupes de laïcs, de revues, de bulletins, de « centres de messes » qui constituent la Résistance catholique. C’est sur ce terreau fertile que les prêtres de la Fraternité Saint-Pie X vont missionner à partir de 1976, date de la fondation du District de France, c’est ce terreau fertile qui explique pour une grande part l’expansion étonnante de ce District au cours des plus de trente ans écoulés.

C’est grâce à ces premiers résistants, à ces héros, que la tradition n’a pas purement et simplement disparu. Pensons au prêtre qui garde la soutane quand tous ses confrères prennent l’habit civil, et qui essuie les moqueries desdits confrères sur la « défroque » qu’il porte encore ! Il y a de quoi voir sa raison vaciller, se demander si l’on n’est pas fou de conserver un mode de vie que tous ses amis, tous ses confrères de séminaire, tous ses supérieurs ont joyeusement abandonné au nom des temps nouveaux qui commencent.

Quant aux fidèles, ils sont expulsés sans ménagement des associations catholiques, avant d’être carrément jetés hors de leurs paroisses. Et tout cela pour le crime d’attachement à la tradition catholique la plus évidente, celle que ces mêmes prêtres qui les persécutent désormais leur enseignaient quelques années auparavant sous la menace des châtiments du Ciel.

Ces hommes, ces femmes, en restant fidèles au milieu de la tourmente, ont sauvé l’essentiel. Ils ont préservé des pans entiers de la tradition catholique qui, sans eux, se seraient engloutis sans retour.

Il ne faut pas oublier de rendre hommage à tous ceux-là, clercs et laïcs qui, par leur foi, leur courage, leur enthousiasme, leurs sacrifices énormes, ont permis que la messe traditionnelle vive et survive, que la doctrine catholique soit toujours enseignée et transmise au milieu de la plus formidable tempête que l’Église aura jamais connue. »

(Source : Extrait de la revue Item)

En complément : "Pourquoi un centième pèlerinage légitimiste à Ste Anne d'Auray ?"

15/08/2022

15 août : Fête de l'Assomption et fête patronale du Royaume de France. ⚜️⚔️⚜️

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Très douce Vierge Marie, qui avez jadis inspiré à notre Roi Louis XIII de vous consacrer sa personne, son royaume et ses sujets, daignez continuer d’étendre sur notre France votre protection maternelle.

08/08/2022

8 août 1750 : naissance de René Vallée (prêtre catholique)

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8 août 1750 : naissance de René Vallée (prêtre catholique), guillotiné le 12 mai 1794 à Évreux.
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Curé de Pithienville, ayant refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, il est déclaré "prêtre réfractaire" et remplacé dans ses charges de Pithienville. Il resta toutefois dans cette paroisse malgré les risques de déportation puis se réfugia, en cachette, dans sa famille à Saint-Aubin-des-Hayes avant de partir à l'aventure et errer dans la campagne. 

Après plusieurs mois d’errance, désespéré, il se livre le 9 mai 1794 à la municipalité de Ferrières-Haut-Clocher qui le fait immédiatement transférer à Évreux. Interrogé le lendemain durant une heure par l'accusateur public, le tribunal rendant immédiatement son jugement, le condamne à la peine de mort et il fut guillotiné le 12 mai 1794.

04/08/2022

4 août : fête de Saint Dominique

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4 août : fête de Saint Dominique
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Fondateur de l'Ordre des Dominicains, il est souvent représenté tenant une branche de lys dans sa main.