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19/11/2013

S.A.R Monseigneur Louis XX se déclare "disponible pour la France"

livre1-41ad67b.jpgLe Prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou, publie un ouvrage aux éditions Du Moment, intitulé : « Un Roi pour la France ? ». (Sortie programmée courant mai 2014)

Yves Derai et Jean-Baptiste Giraud accompagne le Prince dans un livre d’entretien qui s’annonce passionnant.

Le Prince Louis y détaille son programme pour la France, sur les plans politiques, sociaux et économiques. Sans détour, il donnera l’avis d’un homme qui a du recul, une grande connaissance du monde et un héritage pleinement assumé.

Saluons le courage dont le Prince fait preuve, qui est le courage qui l’a fait signer le manifeste contre le « mariage » gay, le courage qui coule dans le sang de ses aïeux d’Hugues Capet à son père, feu Alphonse de Bourbon. Sachons lui en être gré…

Par ce livre, Monseigneur balaye toutes les critiques l’accusant de se dérober des affaires françaises et signe là un acte engagé et volontaire.

Le Prince Louis se déclare, dans ce livre, "disponible pour la France".

A nous de faire connaître à tous ce livre, pour faire connaître la cause du Roi et ainsi, que les Lys refleurissent !

Un vent d’espérance soufflerait-il sur nos contrées ? A nous de se lever pour la France et pour le Roi.

Julien Ferréol

 

Source :

http://www.vexilla-galliae.fr

12/11/2013

Un évêque, une famille, la légitimité en Lorraine pendant la restauration

mgr-charles-de-forbin-janson-edit.jpgCharles Auguste Marie-Joseph, Comte de Forbin Janson, évêque de Nancy et de Toul, Primat de Lorraine, fondateur de l'œuvre de la Saint enfance, né à Paris 3 novembre 1785, mort le 11 juillet 1844 dans le château de Guilhermy, près de Marseille. Il était le second fils de Michel-Palamède comte de Forbin-Janson, et de Cornélie-Henriette-Sophie-Louise-Hortense-Gabrielle Galléan, princesse de Galléan.

Issu de l’une des plus grandes familles nobles et légitimistes de Provence, il quitte la France au moment de la Révolution avec ses parents pour ne revenir au pays qu’en 1800. Toute sa vie, l'évêque de Forbin Janson demeura un rude adversaire de la Révolution et des conspirations suscitées par la franc-maçonnerie contre la monarchie Traditionnelle.

En 1810, il se joint à la société secrète royaliste contre-révolutionnaire « les Chevaliers de la foi », fondée par Ferdinand de Bertier de Sauvigny. Ordonné à Chambéry le 15 décembre 1811, Charles Auguste Marie-Joseph de Forbin-Janson fut d’abord supérieur du grand séminaire de l’endroit. À titre de vicaire général, il se rendit à Rome en 1814 où, après avoir consulté Pie VII, il décide de consacrer sa personne au redressement de la France devenue impie par suite de ses violentes poussée de fièvre révolutionnaires. Doué de grands talents et d’une facilité oratoire, capable de déployer une activité généreuse et prodigieuse, il n'a de cesse de défendre l'alliance du trône et de l'autel, convaincu que sans la monarchie la religion ne pouvait subsister.

Nommé évêque de Nancy et de Toul le 21 novembre 1823, la même année il fit l'honneur à la famille Baillard d'aller prendre le déjeuner chez elle à Borville, petit village de campagne située à quelques kilomètres de la colline de Sion. Laboureur de son état, le père des frères Baillard (personnages principaux de l'oeuvre littéraire « la colline inspirée » de Maurice Barrès) tire sa fortune de son mariage avec Marie-Anne Boulay, enfant du pays elle aussi. Léopold, homme distingué dans le village par sa capacité et ses sentiments religieux, n'a de cesse que de pleurer la disparition de Louis XVI et de Marie Antoinette, reine de France et princesse de Lorraine.

Pendant toute la période révolutionnaire, de la terreur et des persécutions, le père des trois frères Baillard recueille, cache chez lui et sauve un bon nombre de prêtres réfractaires. Dans les caves de la maison familiale de Borville se célèbrent les « messes clandestines ». Il fut toujours regardé à Borville comme un modèle de foi, de probité, de justice, de bon sens et de droit le plus sûr. Légitimiste, fidèle à la famille de Bourbon qu'il regardait comme le plus ferme soutien pour la France des principes religieux auxquels il tenait par dessus tout. Son dévouement était tel que, lorsque les soirées d'hiver, il racontait à ses enfants la mort tragique de Louis XVI, de grosses larmes abondantes tombaient de ses yeux. Par sa personnalité ses valeurs, ses récits, son authenticité, le père Baillard aura une influence considérable sur le destin de ses enfants.

sion.jpgTrès rapidement Monseigneur Charles Auguste Marie de Forbin-Janson va renforcer de son côté le pouvoir personnel du fils aîné des Baillard, devenu curé de la belle et importante paroisse de Flavigny-sur-Moselle. En 1825, le puissant évêque de Nancy lance une grande mission à Sion, dont les frères Bailliard seront le bras armé. La colline de Sion, lieu sacré, berceau des ducs de Lorraine...

Cependant la Révolution de 1830 gronde ! Aussi dès l’annonce de la chute de Charles X, à la révolution de Juillet, les émeutiers saccagèrent-ils le séminaire de Nancy, et Mgr de Forbin-Janson dut se résigner à quitter rapidement et définitivement le diocèse.

Mais les Baillard, eux restent sur place ! Leur évêque protecteur n'étant plus à la tête de l'évêché, le retour de bâton est sévère, et les choses vont se compliquer très rapidement pour les trois frères dévoués, qui, ne démériteront pas dans la bravoure et la résistance qu'ils vont opposer à ceux qui se sont promis de les faire disparaître ; avant de tomber malheureusement dans le terrible piège des « interprétations prophétiques », des premières sirènes de la « survivance » et du « providentialisme », victimes d'un escroc qui va précipiter leur perte.

10/11/2013

Hommage à madame Elisabeth

elisabeth_de_bourbon_176417.jpgPetite fille de Louis XV et soeur de trois rois de France, Louis XVI, Louis XVIII et Charles X ; elle se tient au tout premier plan de l'un des épisodes les plus sanglants de l'histoire de France, la Révolution de 1789 constituée de gens sans foi
 
Jeune femme au visage rond, aux yeux bleus, coiffure large d'une grande fraîcheur 
Faisait frissonner ses admirateurs
 
Charme d'une jolie bergère
Etonne son entourage par la fermeté de son caractère
 
Avec ses amies elle forme une petite cour
Dans sa maison princière à Montreuil domaine spacieux elle s'y retire
 
Pour fuir Versailles, faire régner la paix, la piété
Femme décidée, elle fut aimée
 
Elle s'entoure de personnes réputées pour leur moralité
Native généreuse, elle montre sa compassion envers la pauvreté
 
Faisant donner du lait de ses vaches aux enfants
Elle ne se marie pas, n'entre pas au couvent
Sa vocation est de rester avec les siens, le Roi, la Reine et leurs enfants
 
Fût amoureuse du docteur Dacy d'un amour platonique
Quand celui-ci la vit au couperet, il mourut d'une crise cardiaque, scène tragique
 
Elle se priva pendant quatre ans des étrennes que le roi lui donnait afin qu'une de ses dames pour accompagner Mademoiselle de Causans, puisse constituer la dote nécessaire à son mariage avec le marquis de Raigecourt, gentilhomme Lorrain dont elle était éprise
 
ME-jouant-de-la-harpe.jpgElle jouait de la harpe,
Elle bénéficie d'une instruction complète, lucidité hors du commun, d'un bon sens pratique
Elle fut excellente en mathématique
 
Passionnée des sciences sous l'égide de son maître Antoine Mauduit, elle mettra au point une table préparatoire à l'étude des logarithmes dont la précision fût-elle qu'elle sera utilisée par les astronomes et les navigateurs
Ce fut un ange consolateur
 
Douée dans l'art du dessin,
fût vive, active et de jugement rapide
Malgré cette Révolution stupide
 
Dans les dernières années de la Monarchie, comme avertie de la tragédie, elle se prépare pour les secourir
Elle supplie le député Barnave de croire à la bonne volonté de son frère Louis XVI, elle ordonne aux sans culottes de respecter le Roi
Elle terminera au sacrifice du soir, terrible Croix 
 
A partir de 1789 elle les assiste, elle les réconforte
Refusant de les abandonner, elle quitte avec eux Versailles, les tuileries, elle devient l'ennemie du Régime qui ne peut l'épargner
 
Minée par les nuits sans sommeil, elle se métamorphose physiquement
Malgré tout elle fut très forte
 
Elle était devenue méconnaissable
Tableau pitoyable
 
Malheureusement conduite à l'échafaud
fût guillotinée ; triste fin, quelle méprise
 
Elle se montre intrépide et loyale dans la tourmente
Elle résistera à toutes les brimades jusqu'à ce que la guillotine s'abatte sur sa tête innocente
 
Ayant refusée de s'enfuir à l'étranger comme l'a fait une partie de la noblesse, elle est emprisonnée avec Marie Antoinette pour la soutenir
A la mort des souverains sur l'échafaud on la retrouve dans le Donjon du Temple avec ses neveux le petit dauphin Louis XVII et sa soeur Madame Royale, restés orphelins, tragique destin ! 
Elle n'a toujours vu que mensonge et illusion dans cette Révolution
Elle a toujours déploré la faiblesse de son frère et n'a jamais pu y remédier
 
Grande figure de la résistance spirituelle qui l'amène à la persécution
Elle est aussi l'incitatrice
Sur le chemin de l'exécution, elle exhorte ses compagnons du supplice
 
Elle quittera ce monde sans regret tout à l'espérance de se retrouver dans le sein de Dieu avec sa « famille » tel un Lys foudroyé
Ce fut une terrible et douloureuse épopée
 
Louis XVI a offert sa vie pour son peuple, Madame Elisabeth l'a offerte pour les siens, elle est morte en martyre ; il a été témoigné qu'après son assassinat s'est rependue sur la place une odeur de Rose,
Que Dieu permette qu'elle soit reconnue Sainte, pour elle je lui dédie cette Prose.
 
 
Christelle
la fidèle

02/11/2013

Une journée de novembre en Lorraine

20131101_151337.jpgNovembre 2013, c'est le petit matin en Lorraine. Le silence de la maison et l'odeur du café bien chaud me laissent songeur face aux mystères des siècles du passé, me vient alors à l'esprit cette idée spontanée de partir aujourd'hui même sur les chemins de la découverte, en quête des joyaux de notre patrimoine oublié. Et si nous nous évadions ensemble le temps d'un instant pour nous rendre aux sources de la chrétienté ? Très loin des tumultes de l'éco-taxe et des hausses d'impôts déprimantes de ce gouvernement à la sauce socialiste tout aussi illégitime que le système dans lequel il puise sa source et sa soif intarissable d'injustice.

Qui a déjà entendu parler de l'Abbaye de l'Etanche, située à quelques kilomètres de la petite bourgade de Vigneulles-les-Hattonchâtel ?

Le déjeuner tout juste achevé, les journées sont tellement courtes en cette saison que c'est déjà l'heure du départ. N'ayant en rien renoncé au projet matinal, impossible de s'en aller en excursion sans les plus jeunes de la maison, tant la motivation éblouissante des enfants d'accompagner leur père se révèle joyeuse et sincère, transformés pour l'occasion en guides, en explorateurs et en reporters d'un jour.

Nous prenons la route en famille direction Thiaucourt-Régnéville, pour passer à proximité du tristement célèbre village détruit autrefois par les Allemands, puis c'est Vigneulles-les-Hattonchâtel. Dans le petit village de Creue, sous la grisaille de ce ciel couvert de novembre, nous empruntons un petit sentier étroit, complètement perdu au fond d'une rue pour nous enfoncer dans l'inconnu et la profondeur de la forêt. Au beau milieu de ce bois, au bout de ce passage qui semble mener notre petit groupe d'explorateurs vers nulle part, nous arrivons sur les hauteurs à la croisée des chemins, un arc-en ciel de possibilités s'offre alors devant nous... Sans la moindre signalisation forestière, nous décidons de nous engager sur la voie incertaine qui s'ouvre sur le flanc est. Après quelques minutes de progression, nous apercevons au loin le clocher de l'église de Hattonchâtel.., conscients de notre erreur et afin d'éviter de nous égarer une fois encore, nous préférons demander notre chemin à un villageois :

« La route de l'Etanche ? Bien sûr ! Prenez la sente au bout de la rue voisine, poursuivez jusqu'à l'antenne de l'armée, puis vous descendrez sur la deuxième voie à votre droite. »

Nous touchons au but, la tension monte d'un cran, tant nous sommes pressés et débordants d'envie d'atteindre notre objectif. Après avoir franchis l'antenne de l'armée, le premier repère de notre indicateur, nous arrivons au seuil de ce deuxième chemin recouvert par les feuilles mortes d'automne. Quelques mètres encore dans cette descente abrupte, nous apercevons un groupe d'hommes, une quarantaine environ, ce sont des chasseurs bredouilles me semble-t-il sur le retour, équipés de gilets rouges avec une meute de chiens aux abois. Arrivés à leur hauteur, nous demandons à l'un d'entre eux si nous sommes encore loin de notre but.

« Non vous n'êtes plus bien loin, nous rassure-t-on, l'Abbaye se trouve à 150 mètres à peine. »

20131101_152350.jpgA notre arrivée sur le lieu tant recherché, le désastre supposé se dévoile progressivement sous nos yeux avec une bien triste et dure réalité. Vestiges, ruines et pierres anciennes sont les ultimes témoins d'un passé qui paraît révolu. Actuellement Notre-Dame de l'Étanche est à l'abandon, son état se dégrade cruellement au centre d'un cadre pourtant magnifique entourée d'un petit ruisseau et d'un étang, elle survit difficilement, totalement isolée du reste de la civilisation. Les fenêtres et les portes sont endommagées, ou plus précisément ce qu'il reste des pillages. Les murs menacent de s'écrouler à chaque instant et les toits sont à demi-effondrés. L'ancienne Abbaye a été fondée en 1144 par Philippe abbé de Belval, l'église aurait été consacrée en 1147. Dans son voisinage, s'élevait jadis un couvent de femmes, lui aussi rattaché à l'ordre de Prémontré, mais qui disparut par la suite. Elle possédait également le prieuré de Bénoîte-Vaux, célèbre lieu de pèlerinage lorrain. Rasée dans un premier temps par les Suédois en 1632, l'Abbaye de l'étanche a été reconstruite en 1743 avec une aile à neuf cellules ; la chapelle a été terminée en 1770. Son dernier abbé fut Joseph Prélat, nommé en 1786 puis chassé violemment quelques années plus tard par la Terreur Révolutionnaire anticléricale qui s'est impitoyablement abattue sur le doux Royaume de France...

Il est déjà 16H00 le ciel s'obscurcit, la fraîcheur s'installe, le moment pour nous de quitter cet endroit chargé de vieilles histoires que chacun devine passionnantes. Il est l'heure d'emprunter le chemin du retour, la nuit tombe si vite en novembre.

Des fonds sont récoltés dans le but d'entreprendre le sauvetage de cette Abbaye, comme tant d'autres malheureusement partout en France, des appels aux dons et des pétitions sont lancées. Les gens, les français, restent finalement attachés plus qu'ils ne le pensent eux mêmes à ses murs qui paraissent pourtant définitivement condamnés sur le court terme. Malgré les bonnes intentions, et par cohérence il ne paraît pas imprudent de supposer que l'argent ne saurait suffire à arracher du déclin et de la disparition ses édifices majestueux élevés par nos ancêtres. En effet comment ne pas s'apercevoir qu'il manque à notre civilisation actuelle l'essentiel ; c'est à dire le génie, la foi qui déplace les montagnes et surtout le cœur et l'esprit qui ont édifié ces magnifiques chefs d'oeuvres de l'architecture, biens d'une valeur inestimable, fruits des innombrables trésors de la chrétienté.

Reny_F