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28/05/2014

L'Ascension de Jésus-Christ

Jésus promet d'envoyer le Saint-Esprit - Jésus apparut encore plusieurs fois à ses apôtres, et s'entretint avec eux du royaume de Dieu, c'est à dire, de tout ce qui était nécessaire pour la fondation et le gouvernement de son Eglise.

Le quarantième jour après sa résurrection, Jésus apparut pour la dernière fois à ses apôtres réunis à Jérusalem. Il leur ordonna de ne point s'éloigner de cette ville, mais d'attendre la venue du Saint-Esprit. Il leur dit : « Dans quelques jours, le Saint-Esprit viendra sur vous, et vous recevrez la force de rendre témoignage de moi à Jérusalem, dans tout la Judée et jusqu'aux extrémités de la terre ».

Jésus donne à ses apôtres un triple pouvoir - Ensuite, Jésus conduisit ses apôtres sur la montagne des Oliviers. Là, il leur dit : « Toute puissance m'a été donné au ciel et sur la terre. Allez donc et prêchez l'Evangile à toutes les nations (pouvoir d'enseigner), et baptisez-les au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (pouvoir de conférer les sacrements). Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai recommandé (pouvoir de gouverner les âmes). Et voici que je ascension.jpgsuis avec vous jusqu'à la consommation des siècles. Celui qui croira et se fera baptiser sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné ».

Jésus monte au ciel - Après avoir dit ces paroles, Jésus leva les mains et bénit les apôtres. Pendant qu'il les bénissait, il monta au ciel, où il est assis à la droite de Dieu. Les apôtres ravis d'admiration, le suivirent des yeux jusqu'à ce qu'une nuée l'eût dérobé à leurs regards. Alors deux anges, vêtus de blanc, leur apparurent et dirent : « Hommes de Galilée, pourquoi vous tenez-vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus qui vient de s'élever au ciel reviendra un jour, de la même manière que vous l'avez vu monter. » Les apôtres, ayant entendu ces paroles, retournèrent à Jérusalem, et pleins de joie, ils adoraient et bénissaient Dieu.

22/05/2014

Photos et Vidéo de la procession du 17 mai en mémoire de St-Louis

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Video de l'UCLF


18/05/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 24 mai 2014, à Nancy (54 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr

10/05/2014

DISCOURS PRONONCE LE 8 MAI 2014 AU PIED DE LA STATUE DE SAINTE JEANNE D'ARC A STRASBOURG (ALSACE)

flor.jpgMesdames et Messieurs, Chers amis,

C’est aujourd’hui la deuxième fois que nous nous rassemblons au pied de cette statue pour rendre hommage à sainte Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France.
Nous avons institué cet événement le 8 mai, afin de commémorer la libération d’Orléans le 8 mai 1429, jour crucial de l’histoire de notre cher pays.
Après que l’armée de celui qu’on appelait « le Dauphin » mais qui était déjà S.M. le roi Charles VII depuis la mort de son père, entrait dans Orléans le 29 avril, les Anglais levaient le siège le 8 mai. A la tête de cette armée se trouvait une femme. Celle que l’on appelait déjà la Pucelle. Si elle est tant célébrée encore aujourd’hui, ce n’est pas pour rien.
Elle nous a d’abord donné un authentique témoignage chrétien. Elle priait, elle agissait. L’un n’allait pas sans l’autre, afin de suivre les plans de la Providence. « Les gens d’armes combattront, et Dieu donnera la victoire ».
Ceci est un enseignement essentiel à notre époque où beaucoup sont tentés par l’abandon du terrain de l’action au profit d’une simple attente quasi-messianique pour redresser notre pays. Non, Dieu veut notre contribution. Il serait bien évidemment tout aussi vain de vouloir simplement agir sans l’aide de la prière. Nos glorieux ancêtres, de Charlemagne à Louis XIV, en passant par saint Louis, ont toujours accompagné leurs faits d’une ardente vie de foi.

Jeanne d’Arc nous donne également un mode d’emploi pour relever notre pays de ses ruines. A son époque, la France était au bord du gouffre. Le souverain légitime était contesté, la France avait été vendue par des hommes sans scrupules qui n’avaient pas hésité à manipuler un Charles VI souffrant afin qu’il signe l’ignoble Traité de Troyes, traité qui promettait la couronne aux Anglais en la personne d’Henri VI d’Angleterre.
Mais le Dauphin ne s’est pas soumis à cette décision injuste et qui aurait eu des conséquences funestes pour le Royaume de France. Il savait qu’il était fils aîné de l’Église. Des Français se sont alors levés pour défendre les droits de leur monarque. Jeanne d’Arc en devint l’étendard et la figure de proue car elle avait reçu sa mission de Dieu et qu’elle ne reculait devant rien. Cette mission était simple : libérer la France de l’envahisseur et faire sacrer le roi légitime à Reims.
Ces deux objectifs sont toujours d’une actualité criante.
Notre pays n’est certes plus envahi par des soldats en armes, mais il doit subir une double tyrannie : celle de la République anti-française et celle de l’Union européenne, cette dernière n’étant que le prolongement à plus grande échelle de l’idéologie révolutionnaire. Ces instances illégitimes ne poursuivent aucunement la réalisation du Bien commun. La République ne cesse depuis plus de deux-cents ans de diviser le pays dans des luttes politiciennes stériles tout en maintenant au pouvoir une caste n’ayant pour but que de satisfaire aux exigences des lobbies influents. L’Union européenne quant à elle est la traduction contemporaine de la Tour de Babel, funeste projet entrepris sous la pression des Américains à la fin de la Seconde Guerre mondiale et qui consacre l’ultra-libéralisme comme dogme absolu dans tous les domaines.

De plus en plus de Français rejettent ces castes au pouvoir. Mais beaucoup se laissent séduire par de faux prophètes qui n’hésitent pas à utiliser l’image de Jeanne d’Arc pour en faire une héroïne républicaine et nationaliste, en omettant bien de dire qu’elle avait pour objectif premier de faire sacrer le Roi !
"Ne tombez pas dans le piège infernal de l'abstention, ne me décevez pas, allez voter!" s’écriait il y a quelques jours la présidente d’un parti présenté comme anti-système mais dont on parle tous les jours à la télévision et à la radio. Je ne crois pas que ce sont là des paroles qui pourraient sortir de la bouche de Jeanne d’Arc, à laquelle elle rendait pourtant hommage, entourée comme à l’accoutumée d’une ribambelle de drapeaux révolutionnaires.

Il est de notre devoir, à nous légitimistes d’aujourd’hui, de faire vivre ce discours multi-séculaire, d’en rétablir la vérité et de ne pas y renoncer devant les ravages du temps.

Oui, Jeanne d’Arc a fait sacrer le roi légitime, Charles VII. Notre roi s’appelle aujourd’hui Louis XX. Comme Jeanne, nous devons œuvrer, chacun à notre place, avec nos moyens, pour mener notre roi à Reims. Car « il ne s’agit pas pour nous d’être des nostalgiques, mais d’être des artisans de l’avenir », disait notre Prince dans son message aux Français du 25 janvier.
Les Français attendent un ferment d’unité. Beaucoup veulent de ce monarque « absolu », c’est à dire au-dessus des intérêts particuliers et loin de la course au pouvoir et du jeu mensonger de séduction qu’elle impose. Ils désirent ardemment ce bien commun qui, comme le souligne notre Prince « passe par l’unité nécessaire contre toutes les féodalités et les individualités qui veulent toujours s’imposer et imposer leur loi ».

Les Français ne veulent pas d’une liberté séparée du bon et du vrai, d’une fausse liberté qui laisse place à tous les excès, voir qui fait d’actes contre-natures une norme. Ils veulent de vraies libertés, des libertés concrètes et des parcelles d’autorité à leur niveau, dans leur famille, leur entreprise ou leur cité. Non que l’Etat s’immisce jusque dans l’éducation de leurs propres enfants pour les inciter à se poser des questions sur leur identité sexuelle.
Ils ne veulent pas d’une égalité chimérique qui coupe toutes les têtes qui dépassent et qui détruit la richesse des différences naturelles voulues par Dieu. Ils veulent de la justice.
Ils veulent bien de la fraternité, mais pour être frères, il faut un père.
A nous de leur montrer qu’ils ont un Roi.

Vive la France, vive le Roi, vive Louis XX !

 

Source : Cercle légitimiste St-Materne (Alsace)

08/05/2014

Marienfloss, la source du Rosaire en Lorraine

Chers amis, chers lecteurs,

marie50.jpgLe mois de mai est le mois de Marie, Reine du Ciel et de la France. Toute la France d'antan le savait et honorait Notre Dame en décorant les statues à son effigie dans les sanctuaires. Les femmes fabriquaient des couronnes de fleurs en l'honneur de celle que l'on appelait la Reine de la famille. Un air de fête et de joie planait dans les chaumières, et les familles récitaient le chapelet tous les soirs, comme il était de rigueur...

Ce nouveau mois de mai qui commence, ce nouveau mois de Marie, nous procure l'occasion de nous pencher sur l'origine du Rosaire en Lorraine. Notre terre étant si riche et si fertile, qu'il est important de nous remémorer régulièrement les évènements qui ont marqué notre histoire. C'est même aujourd'hui un devoir pour lutter contre ceux qui s'acharnent par « l'éducation républicaine » à couper la jeunesse de France de ses racines ancêstrales...

Marienfloss, lieu agréable d'une beauté et d'une magnificence divine, absolue, situé à proximité de Sierck-les-Bains, ancienne place forte du duché de Lorraine. C'est à cet endroit complètement oublié de nos contemporains que se trouve chez nous la source principale du Rosaire que l'on a pourtant attribué à tort aux Frères Prêcheurs. Alors que la paternité réelle en revient aux Chartreux de Trèves et de Marienfloss, au début du XVème siècle (Il faut se souvenir que Sierck dépendait du diocèse de Trèves, jusqu'à la Révolution).

Certes, cette dévotion au Rosaire a bien été propagée par les Frères Prêcheurs ; mais l'origine se trouve bien chez nous en Lorraine à Marienfloss. Et d'ailleurs ceci a même été rappelé par le pape Jean-Paul II lui même, le 10 octobre 1988 dans la cathédrale de Metz...

Marienfloss--parousie.over-blog.fr.jpgDans un vallon solitaire en amont du ruisseau de Marienfloss (« qui signifie ruisseau de Marie »), la petite chapelle de ce lieu reste le témoin précieux des Mystères du Rosaire. C'est à cet endroit, que s'élevait autrefois à l'origine une petite église fondée au début du XIIIème siècle. Hélas, ces lieux furent saccagés au XVIIème siècle au moment de la Terrible guerre de Trente Ans, puis à nouveau lors de la Révolution dite « Française ». Peu de vestiges sont restés debout, il s'élève simplement aujourd'hui une chapelle où le pèlerin est accueilli par cette mention gravée dans la pierre : « Marienfloss, source d'eau vive, d'où jaillit le Rosaire ».

En 1415, c'est le duc de Lorraine Charles II et surtout son épouse Marguerite de Bavière, femme très pieuse, qui fit venir les Chartreux à Marienfloss, en remplacement des Cisterciennes ayant quitté les lieux. Rapidement la jeune duchesse découvre que son mari la trompe. Humiliée, elle se résout à quitter le palais et trouve refuse au château de Sierck. Elle se rappelle qu'elle avait rencontré naguère, à la cour, un jeune noble promis à une carrière brillante, Adolphe d'Essen, et qui avait préféré revêtir la bure des Chartreux. Il était le prieur de la Chartreuse de Saint Alban de Trèves, et Marguerite de Bavière le fit venir à Marienfloss où il s'installa avec son disciple Dominique de Prusse. Ce jeune religieux avait été formé par lui à sa méthode de récitation du Rosaire. Dominique passe pour l'inventeur des « clausules », c'est à dire des thèmes de méditations, car jusqu'alors les Ave se disaient simplement à la suite les uns des autres. C'est ainsi que pour aider la duchesse à surmonter ses épreuves Adolphe d'Essen lui proposa la prière à Marie, Jésus n'a-t-il pas d'ailleurs confié ses disciples à sa Mère ? Notre duchesse de Lorraine a-t-elle été la première personne non religieuse à méditer le Rosaire ? En tous cas, elle s'en fit la fervente propagatrice !

Adolphe d'Essen nommait cette prière « Le petit jardin des Roses de Notre-Dame ». Un Ave relié à l'Evangile est une rose offerte à la Vierge. Dix Ave forment un bouquet, cinquante lui tressent une couronne de roses. Les cent cinquante Ave du Psautier plantent autour de Marie une superbe roseraies, un Rosaire. Avec le Rosaire médité d'après la vie de Notre-Seigneur, Marie était ainsi unie à Jésus de la même façon, Marie menait le récitant à Jésus.

La dévotion de Marienfloss devait se répandre dans le duché de Lorraine, puis plus tard au Royaume de France, et enfin, dans le monde entier.