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22/06/2014

Fête du très Saint Sacrement

liege-ste-julienne-de-cornillon.jpg1. La fête du très saint Sacrement, appelé dans le langage liturgique la fête du Corps du Christ, et dans le langage populaire la Fête-Dieu, est une fête dans laquelle l'Eglise rend les honneurs publics et solennels à Notre-Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie.

2. La fête du saint Sacrement date du XIIIè siècle. Dans une vision, la bienheureuse Julienne, prieure du monastère de Mont-Cornillon, près de Liège, apprit que Dieu la chargeait de travailler de tout son pouvoir à l'établissement d'une fête en l'honneur du saint Sacrement. Ses révélations amenèrent l'évêque de Liège à établir cette fête dans son église. Le pape Urbain IV, après l'avoir célébrée à Rome, la rendit obligatoire pour l'Eglise entière en 1264, et le pape Jean XXII, en 1318, ordonna d'en faire l'octave et de porter l'Eucharistie en procession.

3. Tous les jours sont des fêtes du saint Sacrement, puisque tous les jours la sainte Messe est célébrée ; de plus, le Jeudi Saint, l'Eglise commémore, mais au milieu des tristesses de la Passion, l'anniversaire de l'institution de la sainte Eucharistie. Cependant, trois raisons principales déterminèrent le Souverain Pontife à étendre cette fête à l'Eglise universelle :

    1) La communication que la bienheureuse Julienne lui avait faite à ce sujet lorsqu'il était archidiacre de Liège.

    2) Le miracle de Bolsena qu'il avait pu constater de ses yeux.

   3) Le refroidissement de la piété des fidèles envers la sainte Eucharistie, causée par la négation de la présence réelle par Bérenger, et l'hérésie des Albigeois, qui voulaient anéantir le sacerdoce et le culte eucharistique.

4. On fait une procession solennelle le jour de la Fête-Dieu :

1) Pour célébrer les victoires que Jésus-Christ a remportées sur le péché qui fut expié par l'immolation du calvaire ; sur la mort qui fut vaincue par sa résurrection ; sur l'enfer dont les principautés et les puissances furent dépouillées et emmenées captives au jour de l'Ascension. (Coloss., II, 15.)

2) Pour affirmer solennellement le dogme de la présence réelle contre les impies et les hérétiques. Le Concile de Trente appelle, en effet, cette fête « le triomphe de l'hérésie ».

3) Pour réparer les irrévérences et les profanations dont Jésus-Christ est l'objet dans ce divin Sacrement.

4) Pour sanctifier et bénir, par la présence de Jésus-Christ, les rues et les maisons de nos villes et de nos villages.

Sacramentsprocessie-detail1.jpgLes processions du saint Sacrement exposé dans l'ostensoir n'ont pas commencé avant l'institution de la Fête-Dieu. Cependant, avant cette époque, il existait des processions dans lesquelles on transportait le saint Sacrement enfermé dans une tabernacle. Ce n'était pas le saint Sacrement que l'on voulait spécialement honorer, mais Notre-Seigneur considéré dans quelqu'une des circonstances de sa vie terrestre.

C'est ainsi que, dès le VIIe siècle, dans quelques églises, on portait le saint Sacrement à la procession destinée à honorer l'entrée triomphale de Notre-Seigneur à Jérusalem, le jour des Rameaux.

La bulle du pape Jean XXII, ordonnant « de porter l'Eucharistie en procession dans les rues et les places publiques », fut publiée en 1318 ; mais elle ne faisait sans doute que confirmer une coutume probablement aussi ancienne que le Fête-Dieu (1264).

Aussitôt que ces processions furent instituées, la piété des fidèles s'efforça de leur donner tout l'éclat possible. C'est au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes, que s'avançait le saint sacrement abrité sous un dais pour en souligner davantage la présence. Il était précédé d'une longue file d'enfants vêtus de blanc, qui balançaient des encensoirs ou jetaient des fleurs, pendant que la foule chantait les bienfaits de l'Eucharistie.

Malheureusement, aujourd'hui dans beaucoup de villes, sous prétexte de respecter la liberté de conscience et de ne pas entraver la circulation, Jésus-Hostie ne peut plus sortir des églises. Les processions se font alors à l'intérieur des temples, et les hommages extérieurs supprimés sont compensés par une piété plus ardente et plus recueillie.

5. L'office du très saint Sacrement, composé par saint Thomas d'Aquin, est une admirable exposition de l'enseignement catholique sur l'Eucharistie.

Les hymnes Sacris solemniis des Matines, Verbum supernum des Laudes, Pange lingua des Vêpre et la prose Lauda Sion, qu'on a appelée le Credo du saint Sacrement, sont des modèles par la profondeur de doctrine la concision pleine de clarté et la simplicité majestueuse qui caractérisent le Docteur Angélique. Elles sont, dit Benoît XIV, « incomparables et presque divines ».

Les mélodies très belles aussi, ne sont pas de Saint Thomas. Elles existaient déjà. On ignore la part qu'il prit à cette adaptation.

6. Pour célébrer dignement la Fête-Dieu nous devons :

1) Contribuer, dans la mesure de notre pouvoir, à l'éclat des cérémonies, en ornant les reposoirs, les maisons et les rues qui se trouvent sur le passage du saint sacrement.

2) Assister à la Messe et à la bénédiction du saint Sacrement le jour de la fête et pendant l'octave.

3) Nous pénétrer, dans ces exercices, d'une foi vive à la présence réelle, adorer et remercier Jésus-Christ de tout notre coeur, et lui faire amende honorable pour tous les outrages qu'il reçoit dans le sacrement de son amour.


img1p074a1.jpgR. Parle, commande, règne,

Nous sommes tous à Toi.

Jésus, étends Ton règne,

De l'univers, sois Roi. 

 

1. Tandis que le monde proclame

L'oubli du Dieu de majesté,

Dans tous nos cœurs l'amour acclame,

Seigneur Jésus, Ta royauté.

 

2. Vrai Roi, Tu l'es par la naissance,

Vrai Fils de Dieu, le Saint des saints ;

Et ceux qui bravent Ta puissance,

Jésus, sont l'œuvre de tes mains.

 

images.jpeg3. Vrai Roi, Tu l'es par la conquête,

Au Golgotha, brisant nos fers ;

Ton sang répandu nous rachète,

Ta croix triomphe des enfers.

 

4. Vrai Roi, Tu l'es par Ton Eglise,

A qui tu donnes sa splendeur ;

En elle notre foi soumise

Voit vivre encore le Rédempteur.

 

5. Vrai Roi, Tu l'es par Ton vicaire,

Dont tu défends l'autorité ;

Par lui tu répands la lumière

De l'infaillible vérité.

 

12-dais.jpg6. Vrai Roi, Tu l'es dans cette hostie

Où Tu te livres chaque jour ;

Tu règnes par l'Eucharistie,

Gagnant les cœurs à Ton Amour.

 

7. Vrai Roi, Tu l'es sur cette terre,

Mais que bientôt brille à nos yeux,

Loin de la nuit et du mystère,

Ton beau Royaume dans les cieux.

13/06/2014

Discours du 12 juin 2014 à Paris, de S.A.R Monseigneur Louis XX

  Célébration de l’année Saint-Louis à Sainte-Elisabeth de Hongrie à Paris 
   
Bouboune.jpgÀ 19h00, à l’occasion du 10e anniversaire de la dépose du coeur de Louis XVII à la basilique St-Denis, une messe votive de saint Louis était célébrée pour le jeune roi par S. Exc. Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Eglise romaine, en présence de Mgr le Prince Louis, duc d’Anjou.     
À  20h30, une gerbe était déposée à l’emplacement de la Tour du Temple, où décéda Louis XVII, le 12 juin 1795.     
Après ce dépôt, un dîner, organisé par l’Institut Duc d'Anjou, rassemblait de nombreuses personnes autour du Prince, de Mgr Bruguès et de M. l’abbé Xavier Snoëk, curé de Sainte-Elisabeth de Hongrie.     

Au cours de ce dîner, Mgr le Prince Louis a prononcé le discours ci-après :

« Excellence,
Monsieur le Curé,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,

Bene.jpgÀ l’issue de ces deux cérémonies, vous avez souhaité que soit organisé un dîner pour terminer cette journée par une rencontre amicale, soyez-en remerciés. C’est une nouvelle occasion de me retrouver parmi vous tous, fidèles qui m’entourez depuis de si longues années et nous sommes très honorés que Monseigneur Bruguès ait pu se joindre à nous.    
Je salue nos amis venus d’Amérique, où je serai au mois d’août pour commémorer saint Louis et la création de la ville de Saint-Louis du Missouri, il y a 250 ans par le roi Louis XV.    
La soirée que nous vivons est solennelle puisque nous nous retrouvons autour du souvenir de saint Louis et de Louis XVII. Le Saint, roi à 12 ans et l’enfant roi, Martyr à 10 ans. Quel symbole ! L’un et l’autre, brutalement sortis de l’enfance et confrontés au meilleur et au pire.
   
Avec saint Louis, dont est commémoré cette année, un peu partout en France et dans le monde, le 8e centenaire de la naissance, nous comprenons mieux ce qu’apporte à la royauté la religion vécue jusqu’à la sainteté. Elle a permis à Louis IX d’accomplir sa tâche de souverain en mettant toujours en avant les principes évangéliques que lui avait inculqués sa mère, Blanche de Castille. Être le roi de la justice ; celui de la paix entre les grandes principautés féodales ; celui de la protection des petits et des faibles ; enfin, celui de la charité qui s’est traduite par ses préoccupations sociales en oeuvrant autant pour créer des hôpitaux que pour assurer aux veuves et aux orphelins des moyens de subsistance. Son souvenir est tel que, huit siècles après, il demeure un modèle honoré dans de nombreuses villes comme j’ai pu le constater tant à Poissy qu’à Aigues-Mortes ou à Paris, alors que ce sont des dizaines de villes qui ont programmé des commémorations cette année.
   
Avec Louis XVII, nous plongeons dans un autre versant de la nature humaine, celle de la face honteuse d’une humanité qui a perdu tout sens des valeurs au point de laisser mourir un enfant de 10 ans dont le seul crime était d’être un fils de roi et son successeur légitime.
   
Mais, malheureusement, si Louis XVII reste un symbole de l’enfance sacrifiée, ne faut-il pas reconnaître que son sacrifice n’a, à vue humaine, rien changé. L’actualité montre que les enfants sont toujours les innocentes victimes de la folie, de l’égoïsme ou de la perversion des adultes. Des enfants-soldats aux victimes des actes pédophiles, les enfants martyrs se comptent en milliers, en millions comme si bien souvent les adultes faisaient payer aux plus petits et aux plus faibles leur propre incapacité à agir pour le bien commun.    
L’exact opposé du message multi-séculaire de saint Louis !
   
Alors comment ne pas être amené à réfléchir ?    
Y a-t-il un lien entre ce passé et notre avenir ?
   
Il est dans la question des valeurs. Quelle société voulons-nous ? Cette question est celle de chacun d’entre nous. La question de la crise morale, que nos sociétés traversent, est souvent évoquée en France, mais aussi dans d’autres pays européens et notamment par le Saint-Père. Cette crise morale est celle de la perte de sens de nos sociétés. Nous avons su être à la pointe des progrès technologiques et scientifiques. Nous savons aller sur Mars ; nous pouvons voir l’infiniment petit. Les découvertes médicales nous étonnent chaque jour un peu plus. L’homme est capable de grandes choses ! C’est la face saint Louis, Bouvines, François 1er, Louis XV et Louis XVI...
   
Seb.jpgEt pourtant, notre société est confrontée au doute, au désenchantement qui frappe les plus jeunes, au découragement qui frappe les plus âgés.
   
La différence se trouve dans le sens que nous donnons à la vie, à toute la vie. Dès qu’on la détourne du Bien commun et des devoirs que chacun a vis-à-vis de ses prochains et de ceux qui le suivront, la société tombe dans tous les pièges et dans tous les excès. Telle est la rançon des époques qui perdent le sens des valeurs. Souvenons-nous, en effet, que le martyre de Louis XVII ne fut pas un acte isolé - une erreur de l’histoire - mais qu’il accompagna le génocide des 500 000 Vendéens, les prisons de la Terreur et les nombreux guillotinés, et qu’il précéda les guerres qui firent plus d’un million de victimes et laissèrent la France exsangue. Spirale du malheur !
   
Que voulons-nous pour demain ?    
Telle est la question que tous les rois se sont toujours posée. Quel est notre devoir, le vôtre, comme le mien ? Quelle est notre mission ? Pourquoi maintenons-nous une tradition ? En un mot, quel sens donnons-nous à la royauté en ce XXIe siècle ?    
Je le dis souvent, il ne s’agit pas de regretter quelque époque passée qui, quoique nous fassions, ne reviendra pas. Il convient d’aller vers l’avenir. D’aider à le construire comme le roi Louis IX l’a fait.
   
C’est ce que l’on attend de toutes les royautés. En Europe, c’est le régime de nombreux états et pour certains, nous savons combien il est important. Dans les pays qui l’ont abandonné, les crises succèdent aux crises et surtout, les peuples payent un lourd tribut comme en Iran, en Lybie, en Afghanistan. En 1989, lorsqu’il s’est agi de faire la transition entre le régime communiste et le monde libéral, plusieurs états avaient pensé à restaurer les antiques maisons royales, en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie. Il est sans doute regrettable que cela n’ait pas été réalisé, la transition aurait sans doute été facilitée. Les rois ont l’avantage de pouvoir symboliser leur pays, à travers toutes ses diversités et chacun peut s’y rattacher comme dans une famille tous les membres partagent les mêmes ancêtres.
   
Mon devoir est donc de maintenir la flamme de l’espoir. Mais j’ai besoin, autour de moi, de personnes qui s’engagent, de jeunes et de moins jeunes qui ne soient pas des nostalgiques, mais qui aient envie de changer la société pour la faire progresser. C’est tous ensemble que nous réussirons.
   
Alors, voyez-vous, si je dis cela, aujourd’hui parmi vous, c’est parce que souvent m’est posée la question sur ce que je fais. Il est vrai qu’il n’est pas simple d’être l’héritier de la tradition royale française et l’héritier de la tradition de saint Louis. Cet héritage, je l’assume. J’essaie d’appliquer dans ma vie familiale et professionnelle ces principes fondateurs. J’aimerais faire mieux pour l’enfance malheureuse en particulier et dans d’autres domaines aussi. Avec tous et notamment ceux de ma génération, prenons des initiatives. Tel est le devoir de l’héritier des Bourbons, de l’aîné des Capétiens.

   
Merci.
   
Louis, duc d’Anjou »

 

Source : Monarchie Info (UCLF)

 

08/06/2014

En mémoire d'un triste fait

Louis_Charles_of_France5.jpgEn mémoire d'un triste fait
Du petit roi Louis XVII

Roi sans couronne
Il n a pas laissé un acte
Avec le ciel il a fait pacte

Mort sans tombeau
Vainquit par la patience
Simon son bourreau

Il n'a pas de pierre
La France n'en est pas fière
Il ne combattit jamais
Au fond son coeur pur pardonnait

Dans sa captivité
Il fut exténué
Gardant le sentiment en mourant
Son origine d'Henri IV son ascendant

De son droit royal
Il fut loyal
Mort d'épuisement de misère
A cause de ses adversaires révolutionnaires

Sur le grabat dans sa prison
Orphelin d'abandon
Entouré de ses anges sublimes
Il fut victime

D'être roi il a souffert sans murmurer
Que j'en ai pleuré
Sans se plaindre il s'est éteint
Quelle triste fin

Louis XVII, mort au temple, captivité, christelle la fidèleEnfant martyre quel supplice
Levant les yeux vers le ciel
Comme s'il voulait dire au Seigneur
Que votre volonté s'accomplisse

Entendant cette douce musique céleste
Quitta la vie terrestre
Quelle belle âme, quelle splendeur
Les bourreaux l'ont abreuvé de fiel

Le 8 juin mois du sacré coeur à Dieu,  il a donné son âme
A 10 ans remportant la victoire de ses infâmes
A 15 heures mort comme le Christ couronne d'épines
Il fut roi souffrant de douleur divine

Tragique histoire fut la sienne de ce palissant enfant
Que les anges lui apportèrent la couronne des innocents.

Christelle
La fidèle

04/06/2014

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 15h30 le samedi 07 juin 2014, à Metz (57 000).

 

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Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

par courrier internet : ro.beaudricourt@sfr.fr