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29/06/2009

REUNION LEGITIMISTE SUR SECOND LIFE

Liens Second life_002.pngAU DOMAINE DE L’ARMEE CATHOLIQUE ROYALE LE MERCREDI 01/07/2009 à partir de 18h30.  

 

 

AU SOMMAIRE : 

 

 

 

1)   Première partie / Actualité politique et religieuse :

 

« Port de la burqa », la république se demande si elle doit légiférer ?

 

 

2)   Deuxième partie /  Etude Légitimiste :

 

Les avantages que nous offre la Monarchie Catholique Traditionnelle.

 

 

 

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22/06/2009

Le combat pour la cité de Dieu en France

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Depuis deux cents ans les combattants de la Cité de Dieu s’épuisent dans les combats démocratiques et leur nombre ne cesse de diminuer. Nous en avons analysé la raison : la règle du jeu démocratique est truquée, elle est la machine à perdre les chrétiens. La pratique (praxis) du vote, sans les compétences requises, constitue un acte d’orgueil qui aboutit à une usurpation de la place de Dieu et à l’acceptation des idéologies.

Voter, c’est reconnaître la règle du jeu, la loi du nombre. C’est reconnaître la validité de la condamnation du Christ par la foule. Le Juste, le Doux, l’Innocent est mort par plébiscite, par la pression démocratique, parce que Dieu n’était pas à la hauteur des misérables ambitions des prêtres et des pharisiens. Ce qui est ignoble, ce n’est pas seulement le résultat du choix populaire ― la condamnation de Dieu ― mais c’est surtout le fait que ce choix ait été accordé au peuple. C’est d’ailleurs en cela que réside le crime du très libéral Pilate.

Mais de nos jours, ne sommes-nous pas confrontés à la même situation ? Par exemple, quand un pays organise un référendum sur l’avortement, voici ce que l’on entend parmi les catholiques conscients du caractère monstrueux de cette consultation électorale : « Je sais que voter dans cette situation est intrinsèquement mauvais mais si je peux grâce à ça sauver des vies… » Résultat : de toute façon le “oui” sera voté, sinon la Révolution répétera l’opération jusqu’à ce que le “oui” passe, et ce sera définitif, car on n’arrête pas le “sens de l’histoire”. Et nos bons catholiques de se lamenter et de lever les bras … Cette attitude réactionnaire est irresponsable : ce n’est pas contre l’avortement qu’il faut se battre, c’est contre les institutions politiques qui permettent que de tels choix soient possibles. Le devoir civique du citoyen chrétien n’est pas de voter mais de travailler de toutes ses forces à promouvoir une institution politique qui respecte l’ordre naturel.

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En France, une institution politique ayant pour idéal la Cité de Dieu a déjà existé : c’est la monarchie légitime. Elle est dépositaire de l’unique doctrine politique naturelle antérieure aux idéologies de 1789. La constitution de l’ancienne France était fondée sur deux principes inséparables :

  • Une légitimité naturelle : le bien commun qui est l’unité de la paix n’est idéalement réalisé qu’avec le gouvernement d’un seul : « il est clair que ce qui est un par soi peut mieux réaliser l’unité que ce qui est composé d’unités » dit saint Thomas dans son De regno. Le roi n’est pas désigné par les hommes mais par sa naissance, ce qui évite les querelles de succession et préserve l’unité.
  • Une légitimité théologique  : ce successeur n’est pleinement roi qu’avec le sacre quand il reconnaît devant son peuple la suzeraineté de Jésus-Christ Roi de France et quand il reçoit les grâces nécessaires pour gouverner en conformité avec les lois de Dieu et de l’Église.

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Ce combat ne s’impose-t-il donc pas ? N’est-il pas raisonnable ? N’en vaut-il pas la peine ? Lui préférerions-nous l’illusion d’un “bon gouvernement” inventé de toute pièce sans la tradition ? Mais à quelle civilisation chrétienne concrète St Pie X fait-il référence dans sa Lettre sur le Sillon ?

 

"Non, Vénérables Frères — il faut le rappeler énergiquement dans ces temps d’anarchie sociale et intellectuelle, où chacun se pose en docteur et en législateur,— on ne bâtira pas la société autrement que Dieu l’a bâtie ; on n’édifiera pas la société, si l’Église n’en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n’est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : « omnia instaurare in Christo ». "

Quelle cité catholique non bâtie “dans les nuées” le saint pape évoque-t-il quand il s’adresse à notre pays, si ce n’est celle de notre monarchie traditionnelle ?

14/06/2009

Pierre du Terrail Seigneur de Bayard

chevalier_bayard1.gifGentilhomme français né au château de Bayard dans l’Isère vers 1475.
Il commença sa carrière militaire sous le duc de Savoie, puis sous Charles VIII et se fit remarquer en Italie à la bataille de Fornoue en 1495 pour son étonnant sang-froid.
Quelques années plus tard, alors que Charles VIII envahissait le Milanais, il força à nouveau l’admiration de tous par sa vaillance.
C’est à cette époque, lors de la retraite française, que se situe le haut fait du Garigliano : à lui seul, un jour, il empêchât 200 espagnols de passer un pont qui enjambait cette rivière (vers 1503).
Il battit ensuite les Vénitiens à Agnadel en 1509, fut blesser au siège de Brescia en 1512 et capturé par les anglais en Picardie en 1513.
Bientôt rendu à la liberté, il suivis François Ier qui le nomma lieutenant général du Dauphiné.
Après la bataille de Marigan en 1515, le roi lui fit l’insigne honneur d’être adoubé par lui.
C’est en couvrant la retraite des troupes de l’amiral Bonnivet, au passage de la Sesia en 1524, qu’il fut mortellement atteint.
Il ordonna alors qu’on l’appuyat contre un arbre, le visage tourné vers les Espagnols, car il n’avait jamais tourné le dos à un ennemi. Et il mourut ainsi.
Outre son courage, il manifesta partout l’humanité et la clémence dignes d’un preux. C’est cette attitude qui lui valut le surnom de Chevalier sans peur et sans reproche.

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LE CODE D'HONNEUR CHEVALERESQUE :

- Le chevalier combat pour le Christ et pour son règne.

- Le chevalier sert sa Dame la Vierge Marie.

- Le chevalier défend la Sainte Eglise jusqu’au sang.

- Le chevalier maintient la tradition de ses pères.

- Le chevalier combat pour la justice, l’ordre chrétien et la paix.

- Le chevalier mène contre le Monde et son Prince une guerre sans trêve et sans merci.

- Le chevalier honore et protège les pauvres, les faibles, les déshérités.

- Le chevalier méprise l’argent et les puissances de ce monde. Le chevalier est humble, magnanime et loyal.

- Le chevalier est pur et courtois, ardent et fidèle.

10/06/2009

MONARCHIE INFO

Les 18 & 19 juillet 2009,

dans le magnifique cadre du château de La Chapelle d'Angillon (18380),

XIXème U N I V E R S I T É   D ' É T É

organisée en partenariat

INSTITUT DE LA MAISON DE BOURBON
UNION DES CERCLES LÉGITIMISTES DE FRANCE

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PROGRAMME

Vendredi 17 juillet 2009
19h30
Accueil - Apéritif
20h00
Dîner
Samedi 18 juillet 2009
09h30
Accueil
09h45/10h45
"1830 : La chute de la Monarchie restaurée en 1814", par Michel Bernard CARTRON, historien
10h45/11h00
Pause
11h00/12h00
"Marie-Caroline, duchesse de Berry, une femme d'influence et d'engagement", par Patrick GUIBAL, Chargé de mission au Conseil Général des Hauts-de-Seine
12h30
Déjeuner
14h15/15h15
"Les principes de la Légitimité : les lois fondamentales du Royaume", par Guillaume BERNARD, Docteur en Droit, Maître de Conférences, habilité à diriger des recherches en Droit - En son absence, son étude sera lue par le comte Yves Valleteau de Mouillac
15h15/15h30
Pause
15h30/16h30
"Les successeurs du Comte de Chambord", par Jérôme PAULIET, Maître en Droit public
16h30/17h30
"Les tentatives de résistance légitimiste après 1830", par Michel Bernard CARTRON, historien
17h30/17h45
Pause
17h45/19h15
Visite du château
19h30
Apéritif - Boutique de vente d'objets fleudelysés
20h00
Dîner
Dimanche 19 juillet 2009
10h00
Messe
11h30/12h30
"Nation et Légitimité", par le Dr Philippe LAPLANCHE
12h30
Déjeuner
14h15/15h15
"Légitimité et Orléanisme", par Bernard LATOUR, ancien professeur à la Sorbonne
15h15/15h30
Pause
15h30/16h30
"Le mouvement légitimiste du Comte de Chambord à aujourd'hui", par Maître Laurent Hay, avocat au Barreau de Paris
17h00
Pot de clôture

 

À l'issue de ces deux journées,

du 20 au 24 juillet 2009,

l'Union des Cercles Légitimistes de France

propose une seconde partie plus particulièrement destinée aux jeunes,
aux adhérents de ses cercles et à toute personne
souhaitant fonder des cellules d'étude légitimiste ou y participer.

08/06/2009

LA SOUVERAINETE DU PEUPLE EST UNE HERESIE

Doctrine des théologiens sur l'origine de la société et du pouvoir civil

‘Suffrage universel — Mensonge universel’ Pie IX

Quelle est l'origine de la société civile ?

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Avant de répondre à cette question, il est nécessaire d'en bien préciser le sens, car l'origine de la société peut être considérée au point de vue de l'histoire ou au point de vue de la doctrine.

C'est à la philosophie chrétienne, que nous demanderons d'abord de nous répondre et de nous dire pour quelles raisons il est nécessaire à l'homme de vivre en société.

L'homme, dit Saint-Thomas d'Aquin, ne peut se suffire à lui seul.

Comment un individu isolé pourrait-il se procurer tout ce qui est nécessaire à sa nourriture ? Comment se préparerait-il des vêtements, des remèdes, un abri ? Comment fabriquerait-il, en même temps, ses instruments de travail ?

Restant seul, il ne pourrait faire de son temps et de ses forces une part suffisante pour accorder à l'étude, au travail manuel et aux soins de sa nourriture ce qui est nécessaire, cependant, pour qu'un homme arrive au complet développement de ses forces physiques et de ses facultés morales.

Il est vrai que les philosophes du XVIII° siècle ont prétendu que cet état d'ignorance et d'isolement était l'état naturel de l'homme ; mais, par une con­tradiction singulière, ils avouaient que si l'humanité n'était sortie de cet état de nature, pour se constituer en sociétés, elle eût infailliblement péri.

Singulier état de nature, assurément, qui eût mené la nature humaine à sa destruction !

Cet aveu seul peut suffire à prouver la vérité de la thèse catholique : car l'état naturel d'une créature doit être favorable à sa conservation et au perfectionnement de ses facultés.

Or, cet état, qui favorise la conservation et l'amélioration de l'espèce humaine, c'est l'état social.

Le véritable état de nature est donc celui de l'homme vivant en société avec ses semblables.

Mais il y a plusieurs sortes de sociétés parmi les hommes.

La première, la plus naturelle, la plus néces­saire de toutes, c'est la famille, qui fournit à l'homme les premiers secours, et les plus indispensables, à la conservation et au bien-être de la vie.

C'est elle qui,par le mariage, assure la mul­tiplication du genre humain sur la terre; c'est elle qui procure à l'enfance les soins multiples qu'exigent la délicatesse de son corps et l'ignoran­ce de son esprit ; c'est elle qui donne les affections pures et fidèles.

Mais elle n'est pas la seule société nécessaire. Ce que nous avons dit de l'individu isolé peut, dans une certaine proportion, s'appliquer à la famille, si elle ne trouve dans une société plus étendue et plus forte le complément dont elle a besoin.

Elle aussi ne peut se suffire entièrement à elle-même.

Pourra-t-elle, par ses seules ressources, exercer les industries multiples que suppose un degré con­venable d'aisance et de bien-être dans le vêtement, la nourriture et l'habitation ? Ses membres pour­ront-ils, à eux seuls, acquérir les connaissances nombreuses et difficiles que suppose l'exercice convenable de ces différentes industries ? Pou­rront-ils se livrer à l'étude des sciences, dans la mesure où elles sont nécessaires au dévelop­pement normal de l'intelligence ? Enfin seront-ils en mesure de résister à leurs ennemis et de se faire justice eux-mêmes, sans blesser les droits d'autrui ?

Une famille isolée, placée en dehors de toute société, et n'ayant rien, qu'elle ne doive tirer de ses propres ressources, sera nécessairement dans une grande indigence des biens dont l'homme a besoin pour le développement de ses facultés.

Ainsi, les familles sont amenées par la néces­sité à s'unir en une société plus parfaite, comme les individus sont poussés par une nécessité encore plus impérieuse à se grouper autour d'un foyer.

Cette société, appelée à suppléer à l'insuffisan­ce de la société domestique et à assurer, en même temps, sa conservation et sa prospérité, dans l'ordre public, est désignée communément par les auteurs sous le nom de société civile ou société politique ; son origine, sa raison d'être, c'est la loi naturelle elle-même, c'est-à-dire Dieu, qui en est la règle et l'auteur.

C'est Dieu qui a fait l'homme, tel qu'il ne puisse vivre sans l'institution de la famille ; c'est donc Dieu qui est l'auteur de la famille. C'est Dieu, auteur de la famille qui a fait cette société première insuffisante par elle-même, en sorte que les familles aient une tendance naturelle à s'unir pour former la société civile ; Dieu est donc l'auteur de la société civile.

Ainsi, la cause première de la société civile, c'est Dieu ; sa cause prochaine, c'est la nature de l'homme, sa cause immédiate, c'est la nature de la famille.

Telle est, en quelques mots, la réponse de la philosophie catholique à notre question : Quelle est l'origine de la société civile ?

Interrogeons maintenant l'histoire. Il ne s'agit pas ici de remonter à l'origine de chaque société civile, de chaque nation, mais seulement à l'origine de la première société, de celle avant laquelle il n'existait que des familles.

L'histoire des origines de notre race est tout entière contenue dans les premiers chapitres dela Genèse ; les faits qu'elle rapporte sont attestés par l'autorité même de Dieu : il n'y en a donc pas qui puissent présenter un plus grand caractère de certitude.

Nous trouvons, dans ces faits, une confirmation éclatante de la doctrine formulée plus haut.

Au commencement, Dieu crée un seul homme, mais il ajoute bientôt : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul  ». Il lui donne une compagne, « adjutorium simile sibi », et la famille est fondée.

L'homme pécha, avant que la famille eût pu donner naissance à une autre société ; faut-il en conclure que la société civile n'aurait pas existé si Adam eût persévéré dans l'état d'innocence ?

Ce serait trop se hâter de résoudre une question sur laquelle de grands théologiens ont des opinions contraires et qui, d'ailleurs, est indifférente.

En tout cas, il est de fait que la société civile, supposant la pluralité des familles, n'a pu se former et ne s'est formée, en réalité, qu'après une certaine propagation du genre humain sur la terre.

Toutefois, la formation de la société fut con­temporaine des premiers hommes.La Genèse fait, pour la première fois, mention de la fondation d'une ville, après le meurtre d'Abel par son frère .

Caïn ne fut pas le seul fils d'Adam qui donnât naissance à une cité, et, avant la fin de sa longue carrière, le père de tous les hommes put voir des villes nombreuses et florissantes sortir de cette terre que Dieu lui avait donnée pour être fécondée par son travail.

Le fait primordial qui a déterminé la formation des anciennes sociétés politiques, c'est l'extension et la multiplication des familles issues d'une même souche, lui restant unies d'abord par des liens purement domestiques, puis, peu à peu, par des relations d'un caractère public et juridique.

Ensuite, la conquête, les traités ou le libre consentement de plusieurs, ont servi de point de départ à la formation d'un grand nombre d'États ; mais la communauté d'origine reste le fait naturel qui donne naissance aux cités. C'est ce que Cicéron exprimait ainsi : « Prima societas in ipso conjugio est, proxima in liberis, deinde una domus, communia omnia. Id autem est principium urbis et quasi seminarium reipublicae ». (De Officiis).

Ainsi, la philosophie et l'histoire s'accordent pour affirmer que la société est voulue et exigée par la nature, et que les théories du Contrat social ne sont pas moins en contradiction avec les faits qu'avec la raison.

Dans l'Encyclique « Immortale Dei » le Sou­verain Pontife a résumé la doctrine catholique : « L'homme, dit-il, est né pour vivre en société, car ne pouvant dans l'isolement ni se procurer ce qui est utile et nécessaire à la vie, ni acquérir la perfection de l'esprit et du coeur ;la Providence l'a fait pour s'unir à ses semblables en une société tant domestique que civile, seule capable de four­nir ce qu'il faut à la perfection de l'existence ». Déjà, dans l'Encyclique « Diuturnum illud », le Pape avait dit plus brièvement encore et avec plus de force : « Magnus est error non videre, id quod manifestum est, homines, quum non sint solivagum genus, citra liberam ipsorum voluntatem ad naturalem communitatem esse natos » ; et, parlant du Contrat social, il ajoutait : « Ac praeterea, pactum quod praedicant, est aperte commentitium et fictum. »

L'enseignement de l'Église est donc très net­tement formulé sur ce point, et les catholiques ne peuvent hésiter à le suivre.

II
Quelle est la nature et la fin de la société civile ou politique?

Nature de la société civile.

La société civile est une société naturelle, nécessaire, parfaite et organique. Elle est naturelle, ce qui ne veut pas seulement dire qu'elle est conforme à la nature de l'homme et que les principes de la raison naturelle suffisent, par eux-mêmes, à sa constitution et à son fonction­nement ; cela implique encore que ses lois fon­damentales, sa constitution essentielle, sont dictées et imposées par la nature et qu'il n'est pas loisible à l'homme d'en méconnaître les principes et d'en violer les prescriptions.

De même que, pour la société domestique, l'unité et l'indissolubilité du lien conjugal sont imposées aux hommes par une volonté supérieure, de même, pour la société civile, il est des lois qui s'imposent au législateur lui-même, qu'il n'a pas le pouvoir d'enfreindre, mais qu'il a le devoir de reconnaître et de sanctionner.

Tous les droits et tous les devoirs, même dans l'ordre civil, ne dérivent donc pas de la loi humaine ; l'État n'en est pas l'auteur et la source ; mais il est des droits imprescriptibles dont il a le devoir de se faire le protecteur et le gardien. C'est pourquoi, la proposition suivante a été condamnée dans le Syllabus :

39. L'État, comme étant l'origine et la source de tous les droits, jouit d'un droit qui n'est circonscrit par aucune limite.

La société civile est, en second lieu, une société nécessaire, c'est-à-dire qu'elle n'est pas seulement conforme et proportionnée à la nature de l'hom­me, mais que cette même nature exige qu'une telle société existe.

Ce qui a été dit précédemment sur l'origine de la société civile peut servir à prouver cette nécessité et à en expliquer la nature.

L'existence de la société civile est nécessaire au complet et parfait développement de l'espèce humaine ; elle n'est pas rigoureusement et direc­tement exigée pour la conservation de chaque individu et de chaque famille considérée séparément

Nous verrons combien cette remarque est importante quand nous traiterons du but de la société.

La société civile est encore une société parfaite. On désigne, dans l'Ecole, sous le nom de société parfaite ou complète celle qui possède, par elle-même, tous les moyens d'atteindre son but, en sorte qu'elle n'est pas destinée à trouver dans une société supérieure son complément et sa perfection.

C'est ce que le Souverain Pontife a plus brièvement exprimé dans l'encyclique Immortale Dei, en rappelant que l'Église est une société parfaite ; Elle possède, en soi et par elle-même, toutes les ressources qui sont nécessaires à son existence et à son action.

La société civile répond bien à cette définition de la société parfaite ; elle possède tous les moyens naturels de procurer à l'homme la félicité de cette vie, puisqu'elle supplée, en cela, tout ce qui manque à la société domestique ; et elle n'est pas destinée à faire partie d'une société supérieure de même ordre, puisque nous ne voyons pas, dans l'ordre naturel, de société à laquelle elle puisse être subordonnée.

Ainsi, la société civile est justement considérée comme une société parfaite, et le pouvoir suprême lui appartient dans les choses purement temporelles.

C'est encore l'enseignement du Saint-Père, dans la même encyclique ; parlant des deux sociétés, l'Église et l'Etat, il dit : Chacune d'elles, en son genre, est souveraine.

Enfin, la société civile est une société organique, c'est-à-dire qu'à l'exemple des corps vivants dont les membres ne sont pas animés d'un mouvement purement mécanique, mais jouissent chacun d'une vie propre, bien que dépendante de la vie du corps tout entier, la société civile se compose d'organes dont la vie et la constitution sont distinctes de la sienne, tout en lui restant subordonnés. Ces organes vitaux de la société civile, ce sont ses membres, c'est-à-dire les familles, les communes, les provinces : car la société civile ne se compose pas d'individus, elle se compose de sociétés moindres, antérieures à elle par leur nature, plus strictement nécessaires et plus directement instituées de Dieu: Ces sociétés ont leurs droits et leur constitution propres, que la société civile n'a pas le droit d'altérer ou de méconnaître, mais qu'elle a le devoir de sauvegarder.

La société civile n'est donc pas une collection d'individus égaux, mais une hiérarchie de sociétés subordonnées, auxquelles les individus peuvent appartenir à différents titres et dans lesquelles ils exercent des magistratures et des fonctions en rapport avec leur condition.

La constitution des sociétés modernes est loin de présenter ce caractère ; c'est là son tort et son malheur. Fondée pour l'individu, ne connaissant d'autres droits que les droits individuels et les droits de l'État, cette constitution sociale est fatalement conduite à osciller entre le libéralisme et le socialisme, pour tomber enfin dans une complète dissolution.

Toute définition de la société civile qui ne la présente pas comme un corps moral naturel, nécessaire, complet et hiérarchiquement organisé, doit donc être rejetée.

Mais il n'est pas possible de connaître la véritable nature et les caractères essentiels de la société civile, si l'on n'en précise nettement le but, la fin.

2° Fin de la société civile.

Il résulte de la constitution organique de la société civile que sa fin propre et immédiate ne peut être ni le bien individuel de chaque homme, ni le bien privé de chaque famille, mais le bien commun des familles et des autres associations qui lui sont subordonnées.

Ce bien commun est un bien temporel : car le bien spirituel est la fin propre de l'Église, et on ne saurait l'assigner pour but immédiat à la société civile, sans amener entre les deux pouvoirs une inévitable et funeste confusion ; c'est, de plus, un bien extérieur : car le bien intérieur, même temporel, de chaque homme est d'ordre individuel et privé, nullement d'ordre social ; enfin, ce bien temporel que doit procurer l'union des familles en une société parfaite consiste dans l'ordre et la prospérité publiques.

Cet ordre et cette prospérité ne sauraient être limités aux seules conditions matérielles de la vie, et doivent s'étendre à l'ordre moral tout entier ; en effet, le bonheur de l'homme, même en cette vie, ne consiste pas uniquement, ni même prin­cipalement, dans la satisfaction des exigences du corps ; il dépend surtout des dispositions intellec­tuelles et morales de l'âme ; la société civile ne serait donc pas une société naturelle et parfaite dans son ordre, ni même une société vraiment hu­maine, si elle ne tendait à procurer la félicité temporelle conformément à la nature de l'homme dans ce qu'il y a en elle de plus élevé et de proprement humain. La société doit donc pourvoir, par des moyens proportionnés à sa nature, au perfectionnement intellectuel et moral de l'homme.

Si nous voulons embrasser dans une même définition toute l'étendue de la fin de la société civile, nous dirons donc : La société civile a pour but le bien commun temporel de l'homme tout entier, en tant que ce bien peut être obtenu par les actions extérieures

Ainsi, c'est donner une définition incomplète et tronquée du but de la société, que de lui assigner la protection des droits et de la liberté de chacun, ou le maintien de la paix et de la sécurité publiques ; elle doit tendre à procurer le bien temporel de l'homme dans toute sa plénitude et son extension, mais seulement dans l'ordre public et en dehors de la sphère d'action des individus, des familles ou des associations.

Ainsi, le rôle de la société est très étendu : il atteint tout ce qui intéresse le bonheur et le perfectionnement de l'homme en cette vie, mais les limites en sont très nettement définies, puisque sa raison d'être et sa mission cessent là où commencent celles de la famille et des autres organes du corps social.

Cette conception de la fin de la société civile permet seule de rester à égale distance entre les deux écueils les plus redoutables en ces matières : le libéralisme et le socialisme.

Source : http://juristes.catho.free.fr/maignen.html

07/06/2009

Regard sur notre époque.

Au moment ou notre pays s’enfonce chaque jour davantage dans le marasme économique et social, au moment ou la France trébuche dans l’anarchie, les vieux démons reprennent vie. Les mythes destructeurs de la nation, à l’instar de la lutte des classes, servent de justification à la révolte et à la violence urbaine. Certains leaders politiques de la gauche extrême y puisent une sorte de brevet révolutionnaire, une identification avec les « grands ancêtres » de la révolution de 1789. L’hostilité viscérale à l’entreprise et à l’autorité reste une constante idéologique de l’opinion publique.

 

Notre pays est miné par la montée continue des différentes formes d’insécurité. Le poids du communautarisme, l’effacement des repères identitaires et des valeurs morales qui ont structurés jadis notre civilisation en étant les principaux facteurs. La France subit une montée progressive de la violence, elle est le théâtre de nombreux affrontements brutaux, au relent de guerre civile. Ce processus funeste apporte la preuve irréfutable de l’inaptitude constante des Français (de la majorité) à régler par le dialogue démocratique les difficultés rencontrées au niveau de la Cité. Aujourd’hui chez nous, chaque débat, chaque négociation républicaine tourne à la querelle idéologique et engendre une contestation permanente…

 

Tout pousse à la rupture. L’immense mérite de nos Rois chrétiens a consisté, siècle après siècle, crise après crise, à panser les plaies, à atténuer les souffrances humaines, à apaiser les passions, à maintenir l’unité, à servir le bien commun. Quel contraste éclatant !

 

Alors aujourd’hui, il semble en effet que cette remise en ordre de manière durable, ne soit pas possible. L’autorité légitime ayant disparu, depuis plus de deux cents ans quelque chose est brisé, et notre beau pays dégringole allant de rupture en rupture. Cela tient tout d’abord au fait que Dieu a été chassé avec violence de nos institutions et de nos âmes. Il est désormais interdit de prononcer son nom dans une enceinte publique. De nombreuses conséquences découlent de cette apostasie. Et notamment cette faillite prévisible de l’éducation nationale.

La médiocrité et l’inadaptation des institutions actuelles ne sont plus à démontrer. Les esprits les plus éclairés savent bien que les institutions républicaines sont parfaitement incapables de discerner ou de servir le bien commun.

 

Et puis… n’oublions pas non plus, la façon dont on manipule l’opinion afin qu’elle se plie aux exigences de telle ou telle minorité agissante. Les partis politiques jouent un rôle déterminant dans la désintégration de la vie nationale. Ils se manifestent, à l’évidence, comme des ferments de division et des révélateurs des plus médiocres ambitions. Leur raison d’être essentielle se limite le plus souvent à la conquête où à la conservation d’un pouvoir éphémère. Un parti est d’abord, une machine électorale à la recherche permanente de candidats et de colleurs d’affiches... Le système oblige les éventuels candidats de bonne volonté à dissimuler leur véritable opinion, à ruser, à mentir, puis finalement à trahir ceux qui ont naïvement fait confiance. Il semble que la démagogie engendrée par le suffrage universel a encore de beaux jours devant elle, à moins que…. cette société, à bout de souffle ne s’effondre sur elle-même.

 

Si Dieu voulait bien prendre en pitié le « Royaume des Lys », il pourrait une fois encore, permettre que l’héritier de nos Rois renoue le fil brisé de notre histoire. D’aucuns penseront qu’il est bien tard, les choses étant trop avancées. Peut être bien… mais ce n’est pas en vain que la « providence » a donné l’espérance comme devise à la Maison de Bourbon. C’est donc à un long travail nécessaire de reconstruction que nous sommes conviés après ces 220 années de désordre croissant. Sans doute cette tâche dépasse nos pauvres forces humaines mais Dieu viendra à notre aide si nous acceptons, selon la parole de Saint Pie X de « tout restaurer dans le Christ ». Alors les individus et les nations reprendront le chemin de la conversion, la chrétienté rayonnera à nouveau sur l’occident et le Roi de France reviendra...   

 

 

MARQUIS DES CHOUANS.

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01/06/2009

L’Armée Catholique Royale sur Second life.

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Venez nous rejoindre dans cet univers en 3 D, et découvrir le domaine de l’Armée Catholique Royale avec sa chapelle dédiée à la Sainte Vierge Marie, sa fontaine du Sacré-Cœur, sa statue Sainte Jeanne d’Arc ainsi que les nombreux portraits de nos Rois exposés dans les différentes  pièces du château.

  

 

 

 

Vous serez accueilli par le Marquis des Chouans, qui se chargera d’être votre guide dans la découverte de ce monde Légitimiste virtuel. Venez participer à nos discussions et enrichir vos connaissances en matière de Monarchie Française, Traditionnelle et Catholique.

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Notre action s’inscrit dans la continuité de celle des Chouans vendéens, Royalistes Légitimistes et Soldats de Dieu, nous ne jurons que par l’honneur de retrouver un jour notre chère patrie abandonnée…… la France !

 

 

 

N’hésitez plus, inscrivez vous gratuitement ici :

 

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Pour le téléchargement du programme c’est ici :

 

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(Une permanence est tenue le premier mercredi de chaque mois de 18h30 à 19h30). 

 

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Vive Dieu, Vive le Roy.