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21/07/2022

21 juillet 1944 : exécution par les Nazis de l'officier de la Wehrmacht Claus Graf von Stauffenberg. (†)

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21 juillet 1944 : exécution par les Nazis de l'officier de la Wehrmacht Claus Graf von Stauffenberg. (†)
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Le Graf von Stauffenberg est un profil particulièrement intéressant. (Graf : se traduit par "comte" [titre de noblesse] ; "Von" correspond en français à notre "de" - nom à particule / Graf von = le comte de). Catholique pratiquant d'origine aristocratique, né en 1907 au château de Jettingen en Bavière, il a vécu sa jeunesse principalement sous la république de Weimar... (Nouveau régime politique et conséquence directe de la chute de la Monarchie Allemande à la fin de la première guerre mondiale : appauvrissement du pays, perte d'un septième de sa superficie, création du couloir de Dantzig, mesures et sanctions imposées par les alliés complètement démesurées etc...)
 
Les républiques sont souvent sources des pires dictatures des temps modernes ; en atteste l'histoire avec par exemple la première "république française" qui débouchera sur le règne de la Terreur de Robespierre. ☠️ La république allemande de Weimar ne fera pas exception, ce régime instable donnera naissance à la montée progressive et rapide de l'idéologie national-socialiste. ☠️ Max Weber (sociologue Allemand né à Erfurt en 1864) a contribué notamment à la rédaction de la Constitution de la république de Weimar en 1919. Tout comme Machiavel, il rompt avec la définition traditionnelle de la politique pour la réduire, lui aussi, à une compétition pour le pouvoir.
 
Le sociologue distingue principalement deux types d’autorités :
 
• L’autorité qui vient de la tradition : C’est la conception classique de l’autorité à laquelle Weber nie toute transcendance, et rejette tout caractère rationnel.
• L’ « autorité » qui vient du charisme : c’est l’« autorité » de l’homme politique qui réussit à se faire élire ; c’est l ‘« autorité » du tribun, du séducteur, ou de l’autocrate qui accède au pouvoir par sa puissance, sa ruse, son talent. C’est celle de "l’homme providentiel", du prétendu libérateur qui incarne tous les fantasmes, mais en aucun cas, ce n’est celle de l’homme désigné par la tradition.
 
En ce sens on voit bien qu'en rédigeant la Constitution de la république de Weimar en 1919, Weber a contribué à mettre Hitler sur les rails du pouvoir...
 
Cependant revenons à Stauffenberg. Ce catholique patriote (le chrétien est patriote, il cultive l'amour du pays de sa naissance et c'est pour lui un devoir de défendre sa patrie) se laissera séduire par le führer et la montée en puissance de cet "homme providentiel" dans les années 30. Le scénario est bien souvent le même à travers la tentation du "moindre mal", celui-ci plonge depuis 1789 les catholiques de l'Europe entière dans les idéologies politiques mortifères :
 
- "Puisqu'il n'est pas envisageable d'établir une Monarchie Catholique de Droit divin en Allemagne dans l'immédiat, je vais soutenir le parti conservateur qui me semble être le meilleur pour défendre les intérêts de mon pays." C'est probablement ce qu'à du se dire le jeune Stauffenberg dans le courant des années 30.
 
Il part d'un constat juste (l'état lamentable de sa patrie) et s'oriente dans une solution fausse (l'idéologie N.S). Mais voilà le processus engagé, la situation va vite s'aggraver et s'enfoncer dans une réalité qui ne correspondait pas aux valeurs chrétiennes et aux attendes du Graf Claus von Stauffenberg. Il lui faudra du temps pour le comprendre et faire l'expérience de sa propre vie. Il ira jusqu'à son sacrifice, pour entreprendre avec d'autres l'opération Walkyrie (l'attentat contre Hitler), et tenter de limiter les dégâts provoqués par l'idéologie NS. Malheureusement ce coup d'état militaire sera avorté, Hitler survivra à cette tentative de putsch, et les responsables du complot seront fusillés, d'autres comme le maréchal von Wiltzleben seront pendus à des crochets de boucher..
 
A travers son histoire, son expérience et son exemple, Stauffenberg nous transmet des informations pour notre époque, et surtout des erreurs à ne pas reproduire.
La première chose est qu'il faut rejeter toutes les idéologies issues de la révolution française :
 
1) Le libéralisme : cette pseudo liberté illimitée qui serait un facteur de progrès.
Non ! Car être libre s'est user de sa liberté pour faire uniquement le bien, penser agir "librement" en se détournant de ce principe c'est être esclave du mal. Tout dépend l'usage et le sens de nos actions. Par conséquent la liberté n'est pas un absolu et elle se doit d'être soumise à une morale qui lui est supérieure, à une transcendance en pleine harmonie avec la loi naturelle.
 
2) Le socialisme : escroquerie intellectuelle qui a pour objectif d'évacuer la charité chrétienne, alors qu'elle existait bien avant lui.
 
3) Le nationalisme : ne pas oublier que c'est sous les cris de "Vive la NATION !" (libre, indépendante, souveraine, dégagée de la pseudo tyrannie royale) que la tête de S.M.T.C le Roi Louis XVI est tombée. La nation déifiée trouve ses racines dans le rejet du roi et donne naissance au nationalisme. Ce sont les royalistes qui ont fait la France réelle et traditionnelle, pas "les nationalistes". Nos ancêtres conduits par nos rois, n'ont pas eu besoin de faire appel à l'illusion "nationaliste" pour développer avec foi et patience "le plus beau des Royaumes sur terre après celui du Ciel", selon les dires de Ste Jeanne d'Arc.
 
Ces trois idéologies "modernes" sont un peu comme les trois couleurs primaires : le rouge, le jaune et le bleu. Si on mélange du bleu avec du rouge, on obtient du violet. De la même manière si on mélange du nationalisme avec du socialisme, on obtient du "national-socialisme". Extrême droite et extrême gauche trouvent leur source commune dans la "Révolution", et contribuent à travers leurs actions à la prolonger sous des facettes toujours différentes.
 
La deuxième chose, (c'est la solution pour éviter ces pièges) consiste à s'accrocher à la vraie tradition Catholique et Royale, c'est à dire à la légitimité et n'accorder aucune confiance aux "partis politiques" tous révolutionnaires. Les lois fondamentales du Royaume (Voir ICI ) nous permettent clairement de renouer avec le fil brisé du temps. Elles nous permettent de désigner sans bavardages démo(n)cratiques l'héritier légitime de nos rois, autour duquel la vraie France réelle, catholique et royale se reconstitue. Loin des artifices de la Révolution avec ses "hommes providentiels" (les Bonaparte, Hitler où autres monstres révolutionnaires hideux qui à l'instar du joueur de flûte de Hamelin perdent la jeunesse) ; tout comme en outre les "rois usurpateurs" Orléanistes ; ou bien encore les théories des "rois providentiels" que l'on nous ressort régulièrement et qui ne sortent justement de nulle part. Voir à ce sujet la flopée invraisemblable de "faux dauphins" qui ont pullulé tout au long du 19ème siècle comme Naundorff le plus connu de tous, ou bien encore plus récemment  au 20ème siècle l'affaire Pierre Plantard ; nombreuses perspectives imprudentes qui ont complètement ruiné l'action royaliste de nos prédécesseurs. Prudence avec toutes ses tromperies, qui ont pour effet de séduire et emmener les catholiques dans des combats qui ne sont pas les leurs.
 
Vive Dieu, vive S.A.R Monseigneur Louis XX !
Et vive la France Traditionnelle de Ste Jeanne d'Arc !
 
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