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28/10/2010

Archives de la presse Légitimiste

Le Droit monarchique :
un journal légitimiste et traditionaliste
(1883-1884)

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Nous voudrions rappeler que ce journal politique hebdomadaire qui n'a paru qu'un an, de décembre 1883 à novembre 1884 a joué cependant un rôle considérable dans le maintien des lois fondamentales du Royaume de France par les Légitimistes, qui après la mort du comte de Chambord ont refusé de reconnaître le comte de Paris, un Orléans, comme le roi de France. Puis ont considéré à juste titre la maison de Bourbon-Anjou comme héritière par la loi salique du trône de France.

 

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Cinquante-trois numéros du Droit Monarchique ont vu le jour. Chaque numéro coûtait 5 centimes, l'abonnement par an était de 4 francs. Chaque numéro compte quatre pages après le titre Droit monarchique. Journal politique hebdomadaire et l'épigraphe " La parole est à la France et l'heure est à Dieu ". II semble que cette épigraphe soit empruntée au manifeste du comte de Chambord du 8 mai 1871.

Les rédacteurs sont peu nombreux : à peine une dizaine ; le principal est Jules Delmas. On trouve aussi les signatures de Taillefer, Barbazan, de Saint-Léon, Du Hézo, Didier, de Verneuil, D. de C. (initiales seules).

Le titre du journal semble être inspiré directement par une brochure parue en 1883 : Le Droit monarchique de Joseph du Bourg (Voir photo).

Dès le premier numéro daté du dimanche 2 décembre 1883 le rédacteur en chef, J.D. (Jules Delmas), résume dans un bref éditorial la doctrine inspirée par le groupe des fidèles de la comtesse de Chambord. " Le droit monarchique est représenté par les descendants du duc d'Anjou, petit-fils de Louis XIV. Ceux qui reconnaissent comme Roi Mgr le comte de Paris... désertent la cause de la Légitimité, la cause de la Patrie, pour passer à l'orléanisme, au libéralisme politique, une des formes les plus malsaines de la Révolution ".

Les thèses légitimistes étaient également développées dans une autre feuille imprimée à Paris Le Journal de Paris fondé en octobre 1880, sous l'influence de Maurice d'Andigné.

Même si sa signature n'apparaît pas dans le Droit Monarchique, l'action du comte Maurice d'Andigné ancien secrétaire du comte de Chambord dans le lancement de cette feuille paraît certaine. C'est lui qui dans une lettre adressée au directeur du journal Le Gaulois marque publiquement son hostilité aux Orléans : " comme légitimiste, je ne reconnais et n'ai le droit de reconnaître à Monsieur le comte de Paris que le titre de chef de la branche d'Orléans ! " (le 24 octobre 1884).