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18/10/2009

Jean Nicolas Stofflet

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Officier royaliste, lorrain, il servit comme instructeur aux gendarmes de Lorraine (1784). Son colonel, le comte de Colbert-Maulévrier, lui obtint un rachat de congé et lui offrit l'emploi de facteur général (chef garde-chasse) de ses terres angevines (1787).
Le 12 mars 1793, Nicolas Stofflet se mit à la tête des jeunes, gens d'Yzenay qui refusaient le tirage au sort ordonné par la Convention nationale.
Le lendemain, il rejoignit avec eux les insurgés de Jacques Cathelineau, donnant à celui-ci l'un de ses habits de fonction, origine de l'uniforme vert des officiers vendéens.
L'armée chrétienne, bientôt la Grande Armée Catholique et Royale, formée des troupes de Cathelineau et de Stofflet, prit Cholet
le 14 mars 1793.
Lorsque d'Elbée devint généralissime en octobre 1793, Nicolas Stofflet fut nommé major-général.
Il ne cessa de combattre durant la "virée de Galerne" et, à la mort d'Henri de La Rochejaquelein, il commandait l'armée d'Anjou et du Haut-Poitou (février 1794).
Au cœur de la forêt de Vezins, Nicolas Stofflet organisa ses hommes en unités régulières de dragons et de chasseurs, monta une imprimerie, des hôpitaux, un arsenal, entreposa du blé, battit monnaie et rendit justice.

L'armée d'Anjou et du Haut-Poitou s'empara de nouveau, pour quelques heures, de Cholet (6 février 1794), vainquit les Bleus à Beaupréau, à Bressuire, à Argenton-le-Château, culbuta le général Grignon au Bief des Ouilleries, le 27 mars 1794.
Par le pacte de La Boulaye (22 avril 1794), Nicolas Stofflet, François-Athananse Charette de la Contrie, Charles de Sapinaud de la Rairie et Bernard de Marigny s'engagèrent à mener une action commune contre les Républicains.
Accusé de trahison, le dernier périt sous les balles des chasseurs de l'ancien gendarme, le 10 juillet 1794.
Le 2 mai 1795, Nicolas Stofflet signa sa soumission à Saint-Florent-le-Vieil, mais, nommé lieutenant général, il se rebella pour la seconde fois quelques mois plus tard.
Sans doute trahi par son aumônier, l'abbé Bernier, futur négociateur du concordat, Nicolas Stofflet tomba dans un guet-apens à La Saugrenière et, malgré une belle défense à coups de sabre, resta prisonnier des Bleus.
Il fut fusillé, en compagnie de son aide de camp et de son brosseur, au champ-de-mars d'Angers.
Sa plaque de garde-chasse des Colbert-Maulévrier bouclait toujours son ceinturon.

 

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